Des logements étudiants dans d’anciens bureaux : à Orléans, la deuxième vie de l’ancien siège d’Orange
Situé à proximité du centre-ville, ce bâtiment de sept étages où les salariés d’Orange ont travaillé jusqu’en 2021 va être reconverti en résidence étudiante et accueillera 165 logements, plus des espaces communs.
De grands panneaux ont fait leur apparition devant l’ancien siège régional d’Orange, dans le quartier Saint-Marceau à Orléans. Sous l’enseigne commerciale « So’Study », ils annoncent une nouvelle vie pour ce vaste bâtiment de sept étages.
Déserts depuis le départ des salariés d’Orange il y a bientôt deux ans, ces bureaux des années 1970 vont être convertis en résidence étudiante. Les nouveaux propriétaires, les promoteurs Ataraxia et Groupe Coutant Finances, vont y aménager 165 logements. « Pour nous, ce genre d’opération est une première dans la région, et c’est un bel enjeu », souligne Rémi Gasnier, directeur Centre-Val-de-Loire chez Ataraxia.
De nombreux éléments vont pouvoir être conservés. « La structure béton de type poteau-poutre sera réutilisée. Actuellement, ce sont de grands plateaux que l’on peut recloisonner comme on veut. Nous allons aussi garder les fenêtre en aluminium qui ont moins de dix ans », précise l’architecte, Julien Vasse, de l’agence L’Heudé & Associés.
Le premier bâtiment en 2025
La façade, elle, aura une nouvelle esthétique qui tentera de faire oublier la hauteur du bâtiment pour mieux l’insérer dans le quartier. Au rez-de-chaussée, il est prévu des espaces communs, et à l’extérieur, un autre bâtiment, plus bas, va être construit, pour compléter la résidence avec 106 logements supplémentaires. « Nous comptons livrer le premier bâtiment en 2025, et le suivant un an plus tard », précise le promoteur.
L’objectif est d’accroître le nombre de logements étudiants en misant sur le déménagement en centre-ville en 2026 de la faculté de droit, qui est actuellement installée sur le campus de La Source, en périphérie. Ils parient aussi sur la montée en puissance de la faculté de médecine ou encore l’arrivée de grandes écoles comme l’École spéciale des travaux publics (ESTP) qui a accueilli à cette rentrée sa première promotion sur son campus décentralisé d’Orléans.
