Canicule : pourquoi il faut s’attendre à des vagues de chaleur plus tardives (et plus précoces)

14 départements sont placés en vigilance orange pour canicule, une première en septembre depuis le lancement de ce dispositif en 2004. Un type d’épisode rendu plus probable par le réchauffement climatique, qui fait grimper la température moyenne tout au long de l’année.

La température pourrait atteindre 35 °C trois jours de suite, ce week-end, à Paris. (Illustration). LP/Fred Dugit
La température pourrait atteindre 35 °C trois jours de suite, ce week-end, à Paris. (Illustration). LP/Fred Dugit

Des étés de plus en plus chauds, mais pas seulement. 14 départements – ceux des régions Île-de-France et Centre-Val de Loire – sont placés, depuis ce vendredi midi, en vigilance orange pour canicule. Ils devraient le rester jusqu’à dimanche : aucune baisse des températures n’est attendue avant lundi. Le thermomètre pourrait par exemple atteindre jusqu’à 35 °C trois jours de suite à Paris. Surtout, c’est la première fois, depuis 2004 et la création de ce dispositif d’alerte, que le niveau orange est déclenché en septembre. C’est-à-dire après l’été météorologique qui court de juin à août.

Avec la hausse globale du thermostat, il faut anticiper de plus nombreux coups de chaud hors saison estivale. Qu’il s’agisse de vagues de chaleur qui sont définies précisément (lorsque la température moyenne quotidienne dépasse 25,3 °C au moins une fois et qu’elle est supérieure à 23,4 °C pendant minimum trois jours), ou que l’on parle de canicules. Lesquelles sont décrétées par Météo France dans un département lorsque les températures minimales et maximales y dépassent sur trois jours certaines valeurs, qui varient légèrement selon les territoires.