Pourquoi les orages qui s’abattent sur la France sont-ils aussi violents ?

Brèves mais très intenses, les intempéries qui touchent la France métropolitaine depuis mardi devraient se poursuivre ce jeudi. L’extrême sécheresse des sols rend le risque d’inondation beaucoup plus fort.

Les rues de Paris étaient inondées mardi soir après le violent orage qui s'est abattu sur la capitale. LP/Delphine Goldsztejn
Les rues de Paris étaient inondées mardi soir après le violent orage qui s'est abattu sur la capitale. LP/Delphine Goldsztejn

La météo n’en finit pas de bouleverser notre été. Après plusieurs vagues caniculaires, des incendies attisés par la sécheresse, ce sont désormais de multiples orages violents et des inondations qui viennent semer la zizanie dans le pays. Des trombes d’eau inondant rues et stations de métro se sont abattues mardi soir sur Paris, accompagnées de rafales de vent mesurées jusqu’à plus de 100 km/h par la station météo de la tour Eiffel. Dans la nuit de mardi à mercredi, deux personnes, un homme de 79 ans et une femme de 69 ans, ont été grièvement blessées par la chute d’un arbre alors qu’ils dormaient dans leur tente au camping municipal de Collonges-la-Rouge en Corrèze. Ce mercredi matin, le Vieux-Port de Marseille s’est retrouvé inondé comme de nombreuses rues, caves et garages de la cité phocéenne.

Dans la commune urbaine de l’Étrat, près de Saint-Étienne, là où s’entraînent les footballeurs de l’ASSE, d’impressionnantes images postées sur Twitter par un habitant montraient ce mercredi une rue transformée en un torrent de grêle dévalant la chaussée. Près de 10 cm de cumul de pluie ont été mesurés en 24 heures à Puéchabon dans l’Hérault, près de 5 cm à Cassis dans les Bouches-du-Rhône, comme à Paris. Souvent l’équivalent en une heure de plusieurs semaines de précipitations !