À Nanteuil-le-Haudouin, les gendarmes pris à partie sur le parvis de l’église

Appelés par des riverains de l’église de Nanteuil-le-Haudouin, les gendarmes ont été chargés par sept individus qui s’alcoolisaient sur le parvis. Malgré le déclenchement de gaz lacrymogène pour les disperser, l’un d’eux a continué à les invectiver. Il a été placé en garde à vue.

Une bande de sept individus, en pleine rixe, ont été calmé par les gendarmes dans la nuit de jeudi à vendredi, à Nanteuil-le-Haudouin (Illustration). LP
Une bande de sept individus, en pleine rixe, ont été calmé par les gendarmes dans la nuit de jeudi à vendredi, à Nanteuil-le-Haudouin (Illustration). LP

    Il est 1 heure du matin, dans la nuit de jeudi à vendredi, quand une patrouille de trois gendarmes de la brigade de Nanteuil-le-Haudouin doit se rendre sur le parvis de l’église de la commune pour des troubles à l’ordre public, une rixe plus précisément. Arrivés sur place, ils découvrent sept individus passablement énervés qui se retournent tous contre eux. Les militaires, en infériorité numérique, n’ont alors d’autre choix que d’utiliser leurs bombes lacrymogènes pour tenter de les disperser.

    Suite à cette action coup de poing, la pression semble être retombée. Les trouble-fêtes font donc l’objet d’un contrôle d’identité avant de regagner leur domicile. Cinq sont mineurs ou jeunes majeurs, deux ont la trentaine. Le plus jeune est âgé de 17 ans.

    Un homme placé en garde à vue pour s’être rebellé

    Mais alors que le calme revient en apparence et que le groupe se disloque, l’un des adultes, vraisemblablement en état d’ivresse avancée, revient au contact et commence à devenir outrageant. Les insultes fusent et les gendarmes ne peuvent faire autrement que de l’interpeller. Seulement, ce dernier ne se laisse pas faire et se débat, tente de frapper les militaires. L’un d’eux essuiera un coup, sans, pour autant, être blessé.

    L’homme a finalement été interpellé et placé en garde à vue pour une durée de 24 heures qui peut être renouvelable sur demande du parquet de Senlis. Ce matin, il n’était pas encore capable de pouvoir s’exprimer sur les faits d’outrages et de rébellion qui lui sont reprochés. Il a 31 ans, est un habitant de la commune et est connu des services de la brigade locale. Les trois gendarmes ont porté plainte contre lui.