Comment les villes protègent leurs agents

Alors qu'un premier cas de grippe A touche une école de l'Oise, les villes s'équipent en masques, pour protéger leurs personnels et assurer la continuité du service public.

Comment les villes protègent leurs agents

    Eviter à tout prix une épidémie qui paralyserait l'activité. C'est la hantise de tous les chefs d'entreprise face à la grippe H1N1, mais aussi des maires qui doivent assurer la continuité du service public pour les habitants. De nombreuses mairies ont donc déjà mis au point des plans antigrippe et s'équipent de masques pour leurs personnels les plus exposés.

    Des disparités de prix. Certains ont le sens des affaires plus développé que les autres. Ou alors certains vendeurs de masques surfent sur la psychose pour gonfler leurs prix. Le prix d'un masque peut presque passer du simple au double (voir infographie) . 80 centimes d'euros à Beauvais par exemple, pour 50 centimes à Thourotte et même 40 centimes à Compiègne. Cette variété s'explique aussi par les différentes qualités des masques : les simples chirurgicaux en papier sont bien moins onéreux que les masques FFP2 type « bec de canard ».

    Les écoles protégées en priorité... Ainsi, à Compiègne, les chiffons, tissus et torchons anciens ont été supprimés avant la rentrée et remplacés par des neufs. Des distributeurs de savon liquide ont été installés ainsi que des distributeurs de papier à usage unique.

    ... et les personnes en contact avec le public. Le maire de Noyon a précisé que les masques étaient en priorité destinés aux personnes chargées de l'accueil du public dans les bâtiments communaux et aux assistantes maternelles, soit une cinquantaine de personnes.

    Un message téléphonique à Senlis. Dans un message pré-enregistré, le maire de Senlis Jean-Christophe Canter s'adressera à ses administrés pour leur délivrer les consignes de base. Avec rappel automatique si l'on ne décroche pas !

    Des commandes à l'échelon intercommunal. Beaucoup de communes se sont groupées pour leurs achats. C'est le cas sur le Beauvaisis mais aussi dans la communauté des communes des Pays d'Oise et d'Halatte (Pont-Sainte-Maxence) pour 13 000 masques chirurgicaux et 13 000 FFP 2 dont 300 ont été réceptionnés et distribués aux centres de loisirs et aux crèches.