Femme attaquée par un chien à Beauvais : un deuxième animal impliqué

Lors de sa plainte déposée ce jeudi, la victime assure avoir été également mordue par un jack russell qui se trouvait chez le propriétaire du cane corso qui a violemment attaqué cette femme de 44 ans et tué son chihuahua.

Le cane corso a été placé en fourrière en attente d'une évaluation comportementale. (Illustration). DR
Le cane corso a été placé en fourrière en attente d'une évaluation comportementale. (Illustration). DR

    Ce jeudi, la femme de 44 ans qui a été violemment mordue par un cane corso, le 12 août à Beauvais, a porté plainte contre son maître. Devant les policiers, elle a indiqué qu’un jack russell - qui avait été confié temporairement au propriétaire du premier chien - l’avait également violemment attaquée. La maîtresse de ce deuxième animal doit encore être entendue par le commissariat de Beauvais.



    La quadragénaire avait été gravement blessée alors qu’elle promenait son chihuahua au niveau de la ruelle aux Loups. Le cane corso, qui s’était enfui de chez son maître, avait d’abord tué le petit chien, puis attaqué la victime qui essayait de le protéger.

    15 jours d’ITT pour la victime

    C’est à ce moment que le jack russell s’en serait également pris à cette femme. « La victime a été mordue au bras et à la jambe. Les morsures sont sérieuses et vont jusqu’à l’os », précisait alors le commissariat de Beauvais.

    Transportée à l’hôpital de L’Isle-Adam (Val-d’Oise) où elle a été opérée, la quadragénaire est ressortie le lendemain avec 15 jours d’incapacité totale de travail (ITT). Et surtout « très choquée », selon un proche du dossier.

    Un des chiens placé en fourrière

    Dans la foulée de l’attaque, le cane corso avait été placé en fourrière. Ce mercredi, la municipalité de Beauvais a pris à son encontre un « arrêté de placement d’un chien mordeur dans un lieu de dépôt » qui empêche notamment le propriétaire de récupérer l’animal avant l’évaluation comportementale.



    Suite à cette procédure, la bête sera soit remise à son maître ou gardée par la fourrière qui peut, le cas échéant, décider de son euthanasie. Quant au jack russell, la deuxième adjointe à la mairie en charge de la sécurité, Sandra Plomion, précise qu’un arrêté similaire le concernant est à l’étude.

    « Nous ne savions pas jusqu’à mercredi qu’il y avait également ce chien, indique l’élue. Au vu de ce que décrit la victime, il peut être dangereux et nécessite d’être soumis, lui aussi, à une évaluation comportementale. »