«Le premier qui se pointe je l’allume» : quatre mois de prison avec sursis pour le forcené de Cramoisy

Au mois de mai 2021, Philippe B. avait refusé de laisser entrer sa femme au domicile conjugal, entraînant l’intervention des gendarmes. Ce lundi, le tribunal de Senlis a voulu donner une seconde chance au prévenu, qui n’avait pas exhibé ses armes ce jour-là.

Les gendarmes avaient mis en place un dispositif spécial autour de la maison de Phlippe B. pour mieux cerner ses agissements avant d'intervenir. LP/Arnaud Journois
Les gendarmes avaient mis en place un dispositif spécial autour de la maison de Phlippe B. pour mieux cerner ses agissements avant d'intervenir. LP/Arnaud Journois

    À la barre du tribunal de Senlis (Oise), l’attitude du prévenu est cette fois loin d’être menaçante. Visiblement intimidé, Philippe B. a du mal à s’exprimer. Entre le stress et son fort accent picard, les propos de l’homme ne sont pas toujours compréhensibles. Derrière ses lunettes en métal, il semble quelque peu perdu.

    Un comportement à mille lieues de celui qu’il avait adopté ce soir de mai 2021, à Cramoisy. Après avoir refusé de laisser rentrer sa femme au domicile conjugal, le prévenu, ivre, s’en était pris aux gendarmes à travers une série de SMS. « Je les attends ces bâtards de flics, le premier qui se pointe, je l’allume », écrit-il, entre autres délires sur fond d’alcool où il invective sa femme et menace de se suicider.