Les agriculteurs bios sont aussi en colère mais estiment que « les normes, ça sert à nous protéger »

Solidaires de leurs collègues conventionnels sur une grande partie des sujets, les agriculteurs bios d’Île-de-France et de l’Oise ont eu toutes les peines du monde à être audibles sur leurs propres problématiques, et marquent un désaccord sur la mise en pause du plan zéro phyto. Ont-ils été les oubliés des blocages ?

Brétigny-sur-Orge (Essonne), le 31 janvier. Des dizaines d'agriculteurs biologiques d'Île-de-France se sont mobilisés. Ils demandent que le gouvernement les aide vers la transition écologique et ne renonce pas à des acquis. LP/Cécile Chevallier
Brétigny-sur-Orge (Essonne), le 31 janvier. Des dizaines d'agriculteurs biologiques d'Île-de-France se sont mobilisés. Ils demandent que le gouvernement les aide vers la transition écologique et ne renonce pas à des acquis. LP/Cécile Chevallier

    Moins nombreux, moins spectaculaires, mais pas moins intéressants. Après une gronde qui n’est pas complètement éteinte et dix jours avant le Salon de l’agriculture, les agriculteurs biologiques peinent à faire entendre leur voix.

    Au point de se demander s’ils ne constituent pas les oubliés des blocages orchestrés début février par la FNSEA, le syndicat majoritaire de la profession (plus de 210 000 adhérents et 95 fédérations départementales).