Un chantier international qui favorise les échanges
SUITE au récent jumelage avec le camp palestinien d'Aïda, la ville de Nogent est plus que jamais à l'heure des échanges internationaux. Quatorze jeunes, de nationalités coréenne, turque, marocaine, italienne ou allemande, âgés de 15 à 17 ans, cohabitent et donnent de leur temps à la restauration du mur du cimetière de Nogent-sur-Oise, rue de l'Argilière. Au-delà de cet ouvrage commun, c'est véritablement la rencontre que cette opération favorise.
« L'équipe est très soudée et l'accueil des habitants est formidable »
Le chantier international a été élaboré par le centre d'animation et de loisirs (Cael) en partenariat avec l'association Concordia, à l'origine du voyage en France des ces bénévoles. Cette association d'éducation populaire a été créée par des Allemands, des Anglais et des Français au sortir de la Seconde Guerre mondiale « dans le souci de construire un monde de paix et de solidarité ». Elle rassemble des bénévoles en provenance de plus de soixante pays différents pour effectuer des chantiers de solidarité. « C'est la première fois que nous menons une telle action, déclare Erika Van Messem, adjointe pédagogique au Cael qui intervient sur ce chantier. L'équipe est vraiment très sympa et très soudée. Et surtout l'accueil des habitants est formidable. »
En effet, ces derniers jours les gestes de sympathie n'ont pas manqué en direction des jeunes du chantier : « Le mur du cimetière fait partie du patrimoine de la commune, car il a été construit en 1886. Le travail de restauration était très important. Les habitants nous encouragent et nous remercient en nous donnant des paniers de fruits, des gâteaux. » Dès lors, sur le chantier qui doit s'achever le 27 juillet l'ambiance est au beau fixe : « Nous avons été très bien accueillis explique Byeong-Bin, un jeune Coréen de 16 ans. Nous travaillons le matin et, l'après-midi, nous partons à la découverte des monuments de Paris et des alentours.
» Une approche culturelle et des échanges essentiels aux yeux de ces jeunes : « On découvre ses camarades, leur langue et surtout une culture française très riche. »
