Santé mentale : « Il nous manque 30 médecins et 66 infirmiers »… dans l’Oise, le CHI de Clermont peine à recruter

Il fait partie des cinq établissements publics de santé mentale les plus importants de l’hexagone. Fleuron de la recherche en schizophrénie et pathologies résistantes, le CHI EPSM manque de médecins et de personnels. D’où vient ce défaut d’attractivité ?

Fitz-James (Oise). Vue aérienne des pôles Chantilly, Senlis, Beauvais et Méru du Centre hospitalier Isarien, qui embauche 2700 agents et seulement 91 médecins. DR
Fitz-James (Oise). Vue aérienne des pôles Chantilly, Senlis, Beauvais et Méru du Centre hospitalier Isarien, qui embauche 2700 agents et seulement 91 médecins. DR

    En 2023, 18 267 personnes ont franchi pour la première fois les portes d’un des services du Centre Hospitalier Isarien (CHI), Établissement public de santé mentale (EPSM). Aussi, 9 486 personnes ont été prises en charge par les urgences et plus de 137 000 consultations ont été effectuées au sein de cet établissement qui s’occupe aussi bien des problèmes de santé mentale les plus courants, comme la dépression ou le burn-out, que des maladies psychiatriques invalidantes.

    En nombre de lits — 655, dont 634 pour les adultes et 21 pour les enfants — le CHI reste l’un des cinq établissements de prise en charge des problèmes de santé mentale les plus importants de France. Et pour faire fonctionner tout cela, 2 700 agents, dont seulement 91 médecins et 5 internes.