Les Tréfimétaux veulent un meilleur plan social

Les Tréfimétaux veulent un meilleur plan social

    Depuis jeudi dernier, les quarante derniers salariés de l'usine Tréfimétaux de Sérifontaine sont en grève. Hier matin, trente d'entre eux se sont rendus au siège de l'entreprise à Courbevoie (Hauts-de-Seine) « On attend des réponses à nos revendications, explique un salarié. On sait que le site va fermer, on ne se fait pas d'illusions mais nous voulons que le plan social soit le moins mauvais possible. Nous avons rencontré la direction et nous avons demandé à ce qu'ils allongent le congé de reclassement de six à huit mois pour les moins de 50 ans. Les plus de 50 ans ont neuf mois. Nous voulons aussi que le congé de reclassement soit capitalisé, c'est-à-dire que même si un salarié retrouve du travail dès le premier mois, la direction doit s'engager à lui verser l'intégralité de son congé de reclassement. »

    En plus des indemnités classiques accordées par rapport à l'ancienneté, les salariés veulent « une prime de 6 000 â?¬ de bonne fin pour tous (prime déjà obtenue lors du plan de licenciement de 215 personnes en 2006) et une prime de reconnaissance de 15 000 â?¬ pour tous les efforts consentis ».

    Enfin, si aucune date précise n'a encore été avancée en ce qui concerne la fermeture du site de Sérifontaine (ce devrait être avant la fin de l'année), les salariés veulent que « tout le personnel soit licencié en même temps car moralement c'est très dur ». Et de prévenir : « S'il n'y a pas de réponses, on continuera à bloquer l'entrée du site. »