Une cellule d'enquête spéciale à la SPA

 Une cellule d'enquête spéciale à la SPA

    Cinq employés de la Société protectrice des animaux (SPA) enquêtent en permanence sur les trafics d'animaux au sein d'une cellule anti-trafic créée en 1993 et basée à Vichy (Allier). « Nous ouvrons 400 à 500 dossiers chaque année. Nous transmettons les éléments aux enquêteurs, mais seulement 2 % des dossiers font l'objet de poursuites. C'est trop peu », déplore Caroline Lanty, directrice nationale de la SPA. Elle ajoute: « Nous voulons des réponses fortes de la justice car c'est le seul moyen de stopper ce business qui rapporte gros. Selon les races, les chiens sont achetés de 150 â?¬ à 300 â?¬ dans les pays de l'Est et revendus jusqu'à 1 200 â?¬. Ils ne sont souvent pas tatoués, ni vaccinés, c'est donc très lucratif. » La SPA, qui a porté plainte contre le Domaine de l'Ecafaut, espère une fermeture pure et simple de l'élevage.