Remaniement : la gauche réclame un vote de confiance à l’Assemblée nationale pour le futur gouvernement Attal

Par tradition, non obligatoire, le nouveau Premier ministre est encouragé à engager la responsabilité de son gouvernement par un vote de confiance au parlement. En 2022, Élisabeth Borne avait refusé de s’y soumettre, en raison de l’absence de majorité absolue du camp présidentiel à l’Assemblée.

Plusieurs responsables politiques de gauche, dont Olivier Faure (en photo), souhaitent un vote de confiance à l'Assemblée nationale une fois le nouveau gouvernement constitué. LP/Olivier Corsan.
Plusieurs responsables politiques de gauche, dont Olivier Faure (en photo), souhaitent un vote de confiance à l'Assemblée nationale une fois le nouveau gouvernement constitué. LP/Olivier Corsan.

    Gabriel Attal n’était pas encore nommé à Matignon que l’opposition de gauche lui mettait déjà la pression. Mardi matin, le chef des communistes, Fabien Roussel, et le numéro un du Parti socialiste, Olivier Faure, ont réclamé en chœur un vote de confiance du nouveau gouvernement devant l’Assemblée nationale.

    « La tradition républicaine, c’est qu’un Premier ministre qui vient d’être nommé vient chercher l’onction du Parlement », a insisté Olivier Faure sur France Inter. « C’est comme ça dans toutes les grandes démocraties », a-t-il rappelé, réclamant un « discours programme » pour justifier « les raisons de ce remaniement. »