Retailleau : «Macron, c’est le désordre et la discorde»

Le patron des sénateurs LR était l’invité dimanche de BFM Politique. Il a notamment dénoncé les violences trop habituelles dans les manifestations, dont il rend en partie responsable l’actuel président.

 « C’est la chienlit, et ça suffit ! » martèle Bruno Retailleau, président des sénateurs Les Républicains (LR), invité de BFM Politique ce dimanche en partenariat avec Le Parisien.
« C’est la chienlit, et ça suffit ! » martèle Bruno Retailleau, président des sénateurs Les Républicains (LR), invité de BFM Politique ce dimanche en partenariat avec Le Parisien. BFM

    Invité de BFM Politique ce dimanche en partenariat avec Le Parisien, Bruno Retailleau a appelé à une réponse plus forte face aux violences dans les manifestations. A commencer par celles de samedi à Paris en marge des défilés contre la loi Sécurité globale. « Tous les week-ends, nous avons les mêmes images : des commerces sont saccagés, des policiers et des gendarmes sauvagement agressés et des voitures brûlées. La chienlit, ça suffit », a dénoncé le président du groupe Les Républicains au Sénat, qui juge « inadmissible » de voir « l'ordre républicain » aussi régulièrement « troublé » : « C'est la chienlit, et ça suffit! » martèle-t-il avec des accents gaulliens, résumant ainsi le quinquennat actuel : « Macron, c'est le désordre et la discorde. »

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    L'ancien président de la région Pays-de-la-Loire, qui rêve de jouer les premiers rôles à droite en 2022, explique craindre « une accoutumance » face à ces violences. Et tacle Emmanuel Macron, dont la « faute originelle » est à ses yeux d'avoir « donné raison » aux « casseurs qui s'étaient fait la main » à Notre-Dame-des-Landes », explique-t-il, en référence à la décision d'abandonner le projet d'aéroport en 2018.

    Retailleau a appelé à la création de « brigades anti-blacks blocs », pour mieux identifier ces casseurs souvent insaisissables. « On a affaire à une organisation paramilitaire de gens très bien entraînés. On peut les attraper, mais il y a un problème de judiciarisation. Il faut réussir sur une longue distance à observer des caméras de vidéoprotection, observer les réseaux sociaux. »