Déboires du vaisseau Starliner : Boeing restera malgré tout partenaire de la Nasa

Devant les difficultés techniques, l’agence spatiale américaine étudie la possibilité de faire rentrer ses astronautes bloqués dans la station spatiale internationale avec une capsule de SpaceX, le grand concurrent de l’avionneur américain.

Malgré un lancement réussi, la mission de Starliner cumule les échecs techniques dans l'espace. AFP/Miguel J. Rodriguez Carrillo
Malgré un lancement réussi, la mission de Starliner cumule les échecs techniques dans l'espace. AFP/Miguel J. Rodriguez Carrillo

    Nouvelle tuile pour Boeing. Depuis que sa capsule Starliner a décollé début juin pour un vol test avec deux premiers astronautes, Butch Wilmore et Suni Williams, les retards ne cessent de s’accumuler. Des problèmes sur son système de propulsion empêchent la capsule de repartir de la station spatiale internationale (ISS) sans prendre de risques. Jusqu’à pousser la Nasa à envisager un plan B : reporter le retour des astronautes à février 2025 — alors que leur séjour devait initialement durer dix jours — et utiliser alors une capsule de Space X, la start-up rivale, créée par Elon Musk. Pourtant, la Nasa, à travers l’un ses responsables, Steve Stich, assure que, quoi qu’il arrive, « Starliner a un bel avenir » et que les problèmes rencontrés pourront « être réparés ».

    La capsule avait déjà rencontré des difficultés qui ont provoqué le décalage de son premier vol de l’année de mai à juin. Puis, lors du trajet, des fuites d’hélium ont été détectées, en plus du problème de propulseurs qui cloue aujourd’hui la capsule à l’ISS. En outre, malgré la réussite d’un vol test en 2022, Boeing a des années de retard dans le développement de Starliner. Bien plus que SpaceX, chargée la même année de développer Crew Dragon : celle-ci transporte depuis quatre ans des astronautes vers la station spatiale internationale sans problème notable.