Déserts médicaux en Seine-et-Marne : le secteur privé et les associations au secours des patients

À l’hôpital Forcilles, à Férolles-Attilly, on peut facilement obtenir dans la journée un rendez-vous avec un généraliste. C’est l’une des possibilités offertes par le secteur privé face au manque de médecins dans le département. Plus au sud, une association à la tête d’un centre de santé prévoit d’en ouvrir deux autres, à Saint-Mammès et Moissy-Cramayel.

Férolles-Attilly, le 2 avril. Le docteur Houari Kaid Ali (à droite) accueille un patient au centre de soins non programmés de l'hôpital Forcilles. «Cela rend service à beaucoup de gens dans le secteur», affirme le médecin. LP/Sébastien Blondé
Férolles-Attilly, le 2 avril. Le docteur Houari Kaid Ali (à droite) accueille un patient au centre de soins non programmés de l'hôpital Forcilles. «Cela rend service à beaucoup de gens dans le secteur», affirme le médecin. LP/Sébastien Blondé

    Ils accueillent une soixantaine de patients chaque jour, pour des rendez-vous pris… dans la journée. Depuis que l’hôpital Forcilles a ouvert son centre de soins non programmés, de 9 heures à 20 heures, les cabinets de ses deux médecins généralistes ne désemplissent pas. L’établissement privé à but non lucratif de Férolles-Attilly, qui fête ses 60 ans, a même enregistré 40 % de demandes supplémentaires depuis son inscription sur le site Doctolib.

    L’hôpital, repris par la Fondation Cognacq-Jay en 2013, a même étendu son offre depuis le 1er mars, avec un médecin de la maison médicale de garde qui prend le relais jusqu’à minuit, dans les mêmes locaux. Une vingtaine de patients y sont accueillis tous les soirs. Le même dispositif couvre désormais les week-ends et jours fériés. Une offre inédite, alors que la désertification médicale touche cruellement la Seine-et-Marne.