Inondations en Seine-et-Marne : quinze jours après, le difficile retour à la normale à Bellot

Dans la nuit du 1er au 2 août, de graves inondations ont touché la vallée du Petit-Morin, dans le nord-est de la Seine-et-Marne. Habitations détruites, bâtiments municipaux inutilisables, quinze jours après, comment s’en sort Bellot, une des communes sinistrées ?

Bellot, le 15 août. Dans ce village de 800 habitants arrosé par le Petit-Morin, plus d’une centaine d’habitations ont été touchées et six personnes ont dû être relogées à la suite des inondations du 1er août. LP/ Orianne Gendreau
Bellot, le 15 août. Dans ce village de 800 habitants arrosé par le Petit-Morin, plus d’une centaine d’habitations ont été touchées et six personnes ont dû être relogées à la suite des inondations du 1er août. LP/ Orianne Gendreau

    « Nous allions tout juste inaugurer les bâtiments reconstruits après les dégâts causés par les deux crues de 2018, et voilà qu’il faut tout recommencer », se désespère Frédéric Morel, le maire de Bellot. Cette commune de la vallée du Petit-Morin a été particulièrement affectée par les inondations du 1er août. « Plus d’une centaine d’habitations ont été touchées et six personnes ont dû être relogées », développe l’élu. Avant de conclure, la mine sombre : « Mais, le plus grave, c’est que l’école et l’épicerie ne sont plus utilisables. »

    En effet, à Bellot, les inondations ont particulièrement abîmé les bâtiments communaux. « Les travaux vont coûter cher et je me retrouve à devoir choisir entre réparer l’école, la mairie, la bibliothèque ou le terrain de tennis. » Les dégâts des inondations de 2018 avaient coûté près de 800 000 euros. Cette année, le maire les estime à « au moins un million d’euros ». Une somme immense pour la commune de 800 habitants.