Seine-et-Marne : il cultivait du cannabis dans son village pour alimenter en drogue les villes de Sénart
Outre la cannabiculture à son domicile, cet habitant d’un village situé au nord de Provins importait du cannabis et de la cocaïne de Belgique pour les revendre, notamment du côté de Sénart. Et ce, en récidive légale car il avait déjà purgé quatre ans de prison ferme pour participation à un trafic plus vaste en Vendée.
Une autoentreprise de stupéfiants florissante a été débusquée en pleine campagne seine-et-marnaise, dans un village de près de 350 âmes situé près de la N 4, au nord de Provins. Qui penserait l’y trouver là ? Poursuivi pour importation, transport, détention et offre de cannabis et cocaïne, Théo (le prénom a été changé) était jugé ce mardi en comparution immédiate au tribunal correctionnel de Melun.
Tout commence par un appel anonyme au commissariat de Melun pour signaler que cet homme, âgé de 34 ans, vendrait des stupéfiants à partir de son domicile. Les enquêteurs mettent son téléphone sur écoute, sa voiture sous balise. Ils constatent qu’il effectue des déplacements en Belgique tous les deux mois. Surtout, sa forte consommation d’électricité leur met la puce à l’oreille : n’y aurait-il pas une culture de cannabis dans la maison qu’il loue dans ce village de l’est seine-et-marnais ?
