« Cela n’aurait pas dû avoir lieu à la rentrée » : Coubron, un village divisé avant les épreuves de paracyclisme
La petite commune de Seine-Saint-Denis, 5 000 habitants, sera complètement paralysée jusqu’à samedi soir par quatre jours d’épreuves de paracyclisme. Habitants heureux, riverains préoccupés, maire pas rancunier… La ville est partagée à quelques heures du début des compétitions.
Un drôle d’engin à trois roues déboule à toute allure dans les petites rues de Coubron (Seine-Saint-Denis) ce mardi en fin de matinée. « Oh regarde, il est complètement couché ! » s’exclame un enfant à la sortie de son école. Quelques habitants curieux jettent un œil sur la route, derrière les barrières installées dans la nuit. Des applaudissements retentissent rue Jean-Jaurès. Pourtant, pour cet athlète, il ne s’agit encore que d’une « reconnaissance » du parcours des épreuves de paracyclisme qui débutent ce mercredi à 8 heures, avec des contre-la-montre individuels. Les compétitions se dérouleront jusqu’à samedi.
Si elles auront un impact sur le quotidien à Clichy-sous-Bois, ville de départ et d’arrivée des courses, elles paralyseront encore plus sa petite voisine de 5 000 habitants, presque classée à 100 % en zone rouge. Ce mardi, on y croisait beaucoup d’habitants en colère : « J’ai dû poser quatre jours pour rester à la maison car je savais que ce serait impossible de sortir… » explique Caroline, mère d’un élève de l’école Paul-Bert.