La Seine-Saint-Denis et Action contre la faim testent le « chèque alimentation durable » pour les plus fragiles

Dans le cadre d’un dispositif expérimental soutenu par l’État, 1 350 habitants de quatre villes du département vont recevoir une aide financière de 50 euros par mois et par personne, avec une bonification sur les produits « sains et durables ».

Le test s’adresse en priorité aux familles en situation de précarité et monoparentales, aux personnes âgées et aux étudiants et jeunes de moins de 25 ans. (Illustration) LP/Arnaud Journois
Le test s’adresse en priorité aux familles en situation de précarité et monoparentales, aux personnes âgées et aux étudiants et jeunes de moins de 25 ans. (Illustration) LP/Arnaud Journois

    L’idée est ambitieuse : aider financièrement les plus modestes à se nourrir avec des produits de leur choix, pourvu qu’ils soient bons pour leur santé et pour la planète. Le concept paraît simple et facile à mettre en place. Il n’en est rien.

    Proposé en 2020 par la Convention citoyenne pour le climat, adopté dans la loi Climat et Résilience de juillet 2021, le « chèque alimentation durable » finit par tomber dans les oubliettes gouvernementales car trop « compliqué » à monter. C’est finalement dans l’un des territoires les plus pauvres de la métropole qu’il revient sur le devant de la scène.