« Le plus dur, c’est de tout perdre » : la Seine-Saint-Denis repart au combat contre les paris sportifs

Après une première campagne de prévention lors du Mondial de football au Qatar, le département alerte à nouveau sur les risques liés à la pratique des jeux d’argent. D’après une étude menée sur les 13-25 ans du territoire, un quart des parieurs perd plus de 100 euros par semaine.

Saint-Denis, ce mardi. Sur les quais de la station La Plaine - Stade de France du RER B, Winamax déploie une stratégie de communication ciblée 93. LP/A.A.
Saint-Denis, ce mardi. Sur les quais de la station La Plaine - Stade de France du RER B, Winamax déploie une stratégie de communication ciblée 93. LP/A.A.

    Sur les quais de la station La Plaine - Stade de France du RER B à Saint-Denis, impossible d’y échapper. Winamax, Betclic, Unibet : les poids lourds du secteur des jeux en ligne inondent les panneaux d’affichage de leur dernière campagne publicitaire. Le premier cité y déploie une stratégie de communication ciblée : « Ici en Seine-Saint-Denis, 146 937 693 euros ont été gagnés en 2023 sur Winamax ».

    Avec l’Euro de football et les Jeux olympiques et paralympiques qui suivront, les amoureux du sport se frottent les mains. Les opérateurs de paris sportifs encore plus. L’Agence nationale des jeux (ANJ) estime que le tournoi, que les Bleus de Kylian Mbappé ont attaqué ce lundi soir par une victoire face à l’Autriche (0-1), devrait générer des mises d’environ 1 milliard d’euros.