Paris 2024 : Valérie Pécresse veut récupérer les anneaux paralympiques au siège de la région, à Saint-Ouen

Les Agitos, ces symboles du paralympisme installés au sommet de l’Arc de Triomphe, seront-ils déplacés en Seine-Saint-Denis après les Jeux ? La présidente du conseil régional d’Île-de-France l’a officiellement proposé au Comité international paralympique.

Les Agitos, les symboles des Jeux paralympiques, sont actuellement en place sur l'Arc de Triomphe à Paris (VIIIe). La présidente du conseil régional d'Île-de-France, voudrait les récupérer sur le siège de la collectivité, à Saint-Ouen. LP/Delphine Goldsztejn
Les Agitos, les symboles des Jeux paralympiques, sont actuellement en place sur l'Arc de Triomphe à Paris (VIIIe). La présidente du conseil régional d'Île-de-France, voudrait les récupérer sur le siège de la collectivité, à Saint-Ouen. LP/Delphine Goldsztejn

    Les anneaux des Jeux olympiques pour Anne Hidalgo, ceux des Paralympiques pour Valérie Pécresse ? Les deux femmes politiques rivales – l’une est maire (PS) de Paris ; l’autre, présidente (Libres !) de la région Île-de-France – se partageront-elles les deux grands symboles de Paris 2024 à la fin de l’événement planétaire ? Si la première a officiellement annoncé sa volonté de conserver les spectaculaires anneaux des JO sur la tour Eiffel, la seconde souhaite récupérer ceux des Paralympiques sur la façade du siège du conseil régional, implanté depuis 2018 à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis).



    Invitée sur France Inter ce jeudi matin, Valérie Pécresse a confirmé à l’antenne avoir demandé « à garder les Agitos » Tirés du latin agito qui signifie « je bouge », ces symboles ayant la forme de trois virgules rouge, verte et bleue, sont actuellement installés au sommet de l’Arc de Triomphe à Paris (VIIIe).

    « Nous ne sommes pas un monument historique et donc, cela posera moins de problèmes (techniques, que les anneaux olympiques sur la tour Eiffel), a précisé l’élue. Par ailleurs, cela nous obligerait sur cette question de l’accessibilité universelle de la région. »

    Elle a aussi rappelé que si Saint-Ouen n’avait pas accueilli d’épreuves, elle était bien une « ville olympique », après avoir hébergé sur son territoire une partie du village des athlètes, en bord de Seine.

    Le Comité veut « un endroit où les Agitos puissent rester dans la ville »

    Contactée, la région confirme qu’une demande officielle a été faite auprès de l’IPC, le Comité international paralympique, lequel n’a pu être joint ce jeudi. À sa connaissance, le conseil régional serait la seule collectivité à avoir fait cette démarche. « Il y a eu des premiers contacts entre nous et il y aura des discussions à mener sur les modalités mais la priorité, c’est d’obtenir un accord sur le fond », poursuit-on dans l’entourage de Valérie Pécresse.

    Lundi en conférence de presse, le porte-parole de l’IPC, Craig Spence, avait estimé que les Agitos sont « très impressionnants sur l’Arc de Triomphe (…) J’aimerais vraiment que nous ayons un endroit où (ils) puissent rester ici, dans la ville, pour célébrer ce que je pense être, de loin, les Jeux paralympiques les plus spectaculaires de notre histoire », avait-il poursuivi.