Loire : la nouvelle vie du bébé tigre abandonné par des dealeurs

Le bébé-tigre détenu par des dealeurs, qui demandaient cinq euros pour faire des selfies avec lui, a été confié vendredi soir à l'association Tonga terre d'accueil, qui recueille des fauves et des primates dans son centre situé entre Saint-Etienne et Lyon, où il est arrivé samedi midi.
Le bébé-tigre détenu par des dealeurs, qui demandaient cinq euros pour faire des selfies avec lui, a été confié vendredi soir à l'association Tonga terre d'accueil, qui recueille des fauves et des primates dans son centre situé entre Saint-Etienne et Lyon, où il est arrivé samedi midi. AFP/Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage

    Il est passé des halls d'immeuble de la cité des Boute-en-Train à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), située à quelques centaines de mètres du périphérique parisien, au parc zoologique de Saint-Martin-la-Plaine (Loire), qui accueillait déjà 17 autres grands félins : le bébé-tigre détenu par des dealeurs, qui demandaient cinq euros pour faire des selfies avec lui, a été confié vendredi soir à l'association Tonga terre d'accueil, qui recueille des fauves et des primates dans son centre situé entre Saint-Etienne et Lyon, où il est arrivé samedi midi.

    Dans un communiqué, l'ONCFS - qui rappelle que «la détention des félins est interdite pour des particuliers, ces animaux pouvant être particulièrement dangereux lorsqu'ils arrivent à l'âge adulte» - note qu'il s'agit du «septième grand félin (trois lions et quatre tigres) en trois ans que les agents ONCFS découvrent chez des particuliers dans les régions Centre et Ile-de-France».

    L'animal, un jeune mâle, avait été retrouvé mardi à une dizaine de kilomètres à l'est de Saint-Ouen, à Noisy-le-Sec, «au bord de la route», selon l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), par des «personnes (qui) ont contacté plusieurs associations de protection de la nature qui ont ensuite contacté les services de l'ONCFS». Il aurait été abandonné juste aprés un coup de filet policier visant des dealeurs.

    A ce stade, personne n'est en mesure d'expliquer comment ce bébé tigre est arrivé en Seine-Saint-Denis.