Pourquoi Haïti est si régulièrement touché par les catastrophes naturelles
Onze ans après le terrible tremblement de terre qui a ravagé l’île caribéenne, Haïti fait à nouveau face à un violent séisme qui a fait près de 1300 morts. Des catastrophes qui s’expliquent notamment par la géologie du pays, mais qui se trouvent favorisées par l’activité humaine et un climat de pauvreté toujours plus alarmant.
Sous le choc d’un nouveau séisme, Haïti se rappelle ses blessures passées. Onze ans après le terrible tremblement de terre qui a ravagé l’île caribéenne et coûté la vie à 203000 personnes, les habitants vivent à nouveau l’angoisse de voir leur s’effondrer leur maison sous les secousses. Un sentiment que les Haïtiens ne connaissent malheureusement que trop bien, tant leur pays paraît condamné à devoir subir régulièrement les affres du climat ou des catastrophes naturelles. Plus de 24 heures après ce nouveau drame, le bilan ne cesse de grimper, alors que les secours s’activent toujours sous les décombres pour retrouver les disparus. Au moins 1297 personnes sont mortes et plus de 5700 ont été blessées.
« Des dizaines de maisons ont été endommagées, une école et un hôtel ont été détruits. La chaussée est fissurée… Dans mon quartier, les gens dans la rue pleuraient et paniquaient en cherchant leurs proches », raconte au Parisien, Darlens, enseignant de 28 ans aux Cayes, l’une des villes les plus touchées par le séisme. Haïti reste tristement coutumière de ces cataclysmes plus ou moins violents. Selon l’ONG GermanWatch, l’île serait même le troisième pays au monde - derrière la Birmanie et Porto Rico - qui a enregistré ces vingt dernières années, le plus de décès liés aux catastrophes naturelles. Pluies diluviennes, ouragans, séismes, inondations… Comment expliquer la vulnérabilité de cet État baigné par l’océan Atlantique et la mer des Antilles ?
