Déconfinement : le grand défi du dépistage
La sortie progressive du confinement ne pourra avoir lieu que si un dépistage est effectué en masse. Mais est-on sûr de disposer à temps et en quantité de tests suffisamment fiables ?
Comment le déconfinement progressif à partir du 11 mai, promis par Emmanuel Macron, pourra-t-il avoir lieu, sans risquer une deuxième vague de contamination? Pour l'éviter, « les professionnels de santé suggèrent un dépistage systématique, a répondu lundi soir le président de la République. Le 11 mai, a-t-il indiqué, nous serons en capacité de tester toutes les personnes présentant des symptômes. »
Le chef de l'Etat a même fixé un objectif précis : passer rapidement de 21 000 tests par jour à 50 000. En plus des tests naso-pharyngés (les écouvillons introduits dans le nez ou la gorge), le ministre de la Santé Olivier Véran a déjà annoncé fin mars avoir commandé deux millions de tests « sérologiques » (une prise de sang pour détecter les anticorps dans le sang en réaction à la présence du virus) qui devraient être livrés d'ici la fin avril.