«Je suis prête à descendre dans la rue» : ces parents vaccinés qui refusent que leurs enfants le soient

Entre la peur des effets secondaires et le refus que les enfants « paient les frais de l’irresponsabilité des non-vaccinés », plusieurs raisons poussent ces parents à rejeter la vaccination de leur progéniture.

Parmi les bénéfices, la HAS avance le fait que la vaccination pourrait « diminuer la circulation du virus et donc limiter la fermeture des écoles ». LP / Arnaud Journois
Parmi les bénéfices, la HAS avance le fait que la vaccination pourrait « diminuer la circulation du virus et donc limiter la fermeture des écoles ». LP / Arnaud Journois

    La Haute Autorité de santé (HAS) s’est prononcée ce lundi en faveur de la vaccination anti-Covid des enfants de 5 à 11 ans. Mais d’après la dernière enquête de Santé publique France, plus de la moitié des adultes ne souhaitent pas faire vacciner leur enfant pour le moment. Parmi eux, des parents eux-mêmes vaccinés, qui ont toute confiance en la politique sanitaire du gouvernement.

    Marc*, qui recevra sa dose de rappel en janvier, ne voit « aucune raison » de faire vacciner ses deux filles, âgées de 7 et 10 ans. Du moins, « pour l’instant », tant que l’intérêt individuel n’a, selon lui, pas été démontré. « Je pèse le bénéfice-risque et je ne vois pas de bénéfices, car les cas graves chez les enfants sont très rares, comme la grippe. Or je ne vais pas faire vacciner mes enfants contre la grippe à leur âge ! » explique le livreur de 37 ans, qui vit en Seine-Maritime.