Utérus, prostate… des médecins s’élèvent contre des ablations trop fréquentes

En exclusivité dans Le Parisien, les radiologues interventionnels, en colère, dénoncent des ablations trop fréquentes alors qu’il existe une alternative, l’embolisation, qui guérit en conservant les organes.

 L’embolisation, comme pratiquée ici à l’Hôpital européen Georges-Pompidou (Paris XVe), peut traiter un fibrome utérin.
L’embolisation, comme pratiquée ici à l’Hôpital européen Georges-Pompidou (Paris XVe), peut traiter un fibrome utérin. AP-HP/HEGP/Radiologie interventionnelle/PHANIE

    Abuse-t-on du bistouri en France ? C'est ce qu'affirme ce jeudi toute une profession qui unit ses voix pour crier sa colère. Les radiologues interventionnels, ces chirurgiens sans scalpels, qui opèrent, guidés par l'imagerie, et suivent les artères, veines, pour soigner un organe, une tumeur, montent ensemble au créneau. On enlève trop d'utérus, de prostates dans l'Hexagone, nous révèlent ces professionnels. Pis, selon leur estimation, 20 000 à 25 000 femmes se font retirer l'utérus chaque année alors que cela pourrait être évité.