Un deuxième cas de virus Zika détecté dans le Var

Ce cas a été identifié après l’enquête effectuée le 10 octobre par l’Agence régionale de santé auprès du voisinage de la première personne malade.

 Le virus Zika se transmet de personne à personne par l’intermédiaire d’une piqûre de moustique-tigre ou par voie sexuelle. (ILLUSTRATION)
Le virus Zika se transmet de personne à personne par l’intermédiaire d’une piqûre de moustique-tigre ou par voie sexuelle. (ILLUSTRATION) LP/OLIVIER ARANDEL

    Il a été détecté dans le même quartier que l e premier cas signalé il y a deux semaines, à 90 mètres seulement de distance selon France Bleu Provence. Un second cas autochtone de virus Zika a été rapporté à Hyères, dans le Var, a annoncé lundi l'Agence régionale de santé de Provence-Alpes-Côte d'Azur. Il s'agit des deux seuls cas de virus autochtone observés en France métropolitaine, selon l'ARS, qui ajoute que les deux personnes sont guéries.

    « Dans les deux cas, les personnes ont commencé à ressentir les symptômes en août, et les cas ont été formellement déclarés début octobre pour le premier, et la semaine dernière pour le second », a détaillé Samer Aboukais, médecin du service veille et sécurité sanitaire de l'ARS, joint par téléphone.

    Le second cas a été identifié après l'enquête réalisée le 10 octobre par l'ARS Paca et Santé publique France auprès du voisinage de la première personne malade.

    Vigilance pour les femmes enceintes

    Le virus Zika, qui a touché plus de 66 000 personnes aux Antilles en 2016, se transmet de personne à personne par l'intermédiaire d'une piqûre de moustique-tigre, ou par voie sexuelle. Dans la majorité des cas, les personnes atteintes n'ont aucun de symptôme. Mais le virus peut aussi déclencher de la fièvre, des courbatures, une éruption cutanée et des douleurs derrière les yeux selon Samer Aboukais. « La maladie évolue en général favorablement en quelques jours », a-t-il ajouté.

    Le risque majeur de Zika est observé chez les femmes enceintes, chez lesquelles il peut provoquer, dans de rares cas, des atteintes neurologiques du fœtus. L'ARS conseille aux femmes enceintes qui ont fréquenté le quartier à partir du 1er juillet de consulter leur médecin traitant, même en l'absence de symptômes. Le quartier touché a aussi été démoustiqué, ajoute l'ARS.