Tour de France : Bardet peut-il perdre sa troisième place sur la dernière étape ?

Le Français Romain Bardet, troisième du général, ne compte qu’une seconde d’avance sur Mikel Landa. Un écart fragile mais qu’il devrait conserver.

2e du Tour de France 2016, Romain Bardet a terminé 3e de l'édition 2017.
2e du Tour de France 2016, Romain Bardet a terminé 3e de l'édition 2017. Reuters

    Le Français Romain Bardet aborde la dernière étape du Tour de France avec un écart infime sur Mikel Landa (Sky). Une seconde d'avance, au bout de 3437 km de course. Le Français peut-il craindre de chuter du podium, au terme de l'arrivée sur les Champs-Elysées ? A priori, non. «On ne sait jamais, il faut toujours faire attention, ça reste une course cycliste, glisse Romain Bardet au micro de France 2, pas franchement inquiet avant de prendre le départ à Montgeron. On ne sait pas ce qui peut se passer. On va être vigilant pour garder notre position et ne pas se faire surprendre.»

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    Dans l'histoire du Tour de France, seuls quatre hommes sont parvenus à mener à terme une échappée, au nez et à la barbe des sprinteurs, à qui cette étape est promise. Alexandre Vinokourov, le dernier, s'était imposé en solitaire il y a 12 ans. Le scénario semble peu probable. L'hypothèse la plus dangereuse consisterait dans une cassure, provoquée par une accélération de l'équipe Sky, la formation la plus impressionnante du Tour.

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    Le scénario semble exclu. «Ce n'est pas le genre de choses qu'on ferait», a promis Nicolas Portal, le directeur sportif de l'équipe britannique. Le maillot jaune, Christopher Froome, estime quant à lui que «la bataille pour le classement général est terminée» et que cette arrivée à Paris est «une journée pour les sprinteurs». Le travail de Romain Bardet va donc consister à marquer au cuissard son rival espagnol. Le règlement devrait lui faciliter la tâche. Seule une cassure de trois secondes ou plus entre deux groupes de coureurs entraîne des répercussions au classement général.