Tour de France : tout ce qu’il faut savoir sur la 8e étape Dole - Lausanne

Après l’arrivée au sommet de la Super Planche des Belles-Filles, le peloton redescend un peu dans la vallée, ce samedi, avec cette 8e étape Dole-Lausanne. Comme chaque jour, nous vous présentons l’essentiel à retenir de l’étape du jour.

L'arrivée à Lausanne devrait convenir au Belge Dylan Teuns, double vainqueur d'étape sur le Tour de France. Icon Sport
L'arrivée à Lausanne devrait convenir au Belge Dylan Teuns, double vainqueur d'étape sur le Tour de France. Icon Sport

    Ce n’est plus les Vosges, mais les coureurs n’éviteront pas de nouvelles difficultés dans le Jura avec une arrivée pour puncheurs en Suisse, au terme d’une étape de 186,3 km entre Dole et Lausanne.

    Une arrivée olympique en côte

    Le parcours empruntera deux côtes de 4e catégorie et une de 3e catégorie, entre le Jura et le canton de Vaud en Suisse. Un parcours accidenté propice aux baroudeurs, qui pourraient s’expliquer à l’arrivée avec une ultime bosse (4,8 km à 4,6 % de moyenne, avec des passages à 12 %), la côte du Stade olympique. À moins que les favoris du Tour se disputent la victoire sur un nouveau sprint en haut de la bosse. Le maillot jaune Tadej Pogacar devrait passer une journée tranquille.

    Lausanne, ville arrivée pour la 6e fois

    La ville suisse au bord du Lac Léman, siège du CIO (comité international olympique), est l’un des hauts lieux du sport mondial. Lausanne accueille pour la 6e fois une arrivée du Tour. La dernière fois, c’était en 2000, avec la victoire du Néerlandais Erik Dekker. La ville départ, Dole (Jura), a quant à elle été choisie pour le 200e anniversaire de Louis Pasteur, né ici et dont la maison natale est devenue un musée.

    Le favori : Dylan Teuns

    Le puncheur belge de la formation Bahrain Victorious est un prétendant légitime à la victoire en Suisse. Bien placé à Longwy dans une arrivée similaire, le vainqueur de la Flèche Wallonne 2022 et de deux étapes du Tour en 2019 et 2021 sera surveillé de près. Les baroudeurs déçus de cette première semaine auront aussi leur mot à dire.

    L’œil de Thierry Gouvenou, responsable du parcours

    « Une étape pas très compliquée, mais avec un final pour puncheurs marqué par cette arrivée au stade olympique de Lausanne. Ce sera difficile avec quatre kilomètres pour finir. Et dans le dernier kilomètre, il y a un passage à 15 % . On devrait voir encore les meilleurs du classement général dans le final. Quelque part, ce n’est pas extrêmement dur mais cela sollicitera les organismes des meilleurs un jour de plus pour eux. Depuis le départ du Danemark, il y aura eu donc rarement un jour où ils auront pu se relaxer. Toute cette accumulation de stress pourrait se payer ensuite dans la 3e semaine. Clairement, l’idée est de faire un cumul. Bien sûr, on n’a aucune garantie sur le scénario final, mais on peut espérer que cela se finira ainsi. »