« On n’est pas le trou du cul du monde » : comment Évaux-les-Bains, 1 300 âmes, a réussi à accueillir le Tour

Après plusieurs années de candidatures, la toute petite commune de la Creuse, terre de cyclisme, a réussi à obtenir l’organisation d’un départ d’étape. En un siècle, c’est seulement la deuxième fois que le département est hôte de départ ou arrivée du Tour de France. Le maire raconte ce grand défi.

Le peloton s'élance, ce mercredi, du tout petit village d'Evaux-les-Bains dans la Creuse. AFP/Anne-Christine Poujoulat
Le peloton s'élance, ce mercredi, du tout petit village d'Evaux-les-Bains dans la Creuse. AFP/Anne-Christine Poujoulat

    Ce sera probablement le moment le plus fort de ses mandats. Au milieu de centaines de sollicitations qu’il partage avec ses adjoints, Bruno Papineau, le maire (DVD) d’Évaux-les-Bains dans la Creuse, ne regrette pas d’avoir été sélectionné pour être village départ d’une étape du Tour de France.

    Ce mercredi matin, pour une onzième étape qui sera très regardée en raison de ses reliefs pour rejoindre l’arrivée dans la station de ski du Lioran (Cantal), près de 20 000 personnes sont attendues dans cette commune de 1 300 habitants à l’année. Coureurs, équipes, organisation du Tour, journalistes… Toute une foule que les associations, commerçants et habitants sont prêts à accueillir. Le maire, passionné de cyclisme, raconte cette histoire folle.