Tour de France : de Florence à Nice, découvrez le parcours de l’édition 2024

On connaît le parcours du Tour de France 2024, du 29 juin au 21 juillet, qui partira pour la première fois d’Italie pour arriver à Nice, moins d’une semaine avant le début des Jeux olympiques. Découvrez les principales caractéristiques du tracé.

    C’est étrange quand on regarde le parcours du Tour de France 2024 (29 juin - 21 juillet) dévoilé ce mercredi par son directeur Christian Prudhomme. Paris n’est pas sur la carte. Pour la première fois et après 110 éditions toutes arrivées dans la capitale, la 111e fera une infidélité à la Ville Lumière. Le Tour se terminera à Nice dans la ville qui a donné le Grand départ en 2020, l’année du Covid.

    Ce n’est plus une surprise puisque le peloton doit arriver cinq jours avant l’ouverture des Jeux olympiques à Paris, mais c’est la principale particularité. « Il y a un peu moins de montagne cette année avec trois grands cols et 3000 m de dénivelé en moins par rapport à 2023 mais il y aura de très belles étapes », anticipe aussi Christian Prudhomme.

    LP/Infographie

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    Florence pour un premier Grand départ en Italie

    Pour la première fois en 121 ans, l’Italie lancera la course. Le Tour est déjà parti de tous nos pays limitrophes mais jamais d’Italie. Cette anomalie sera réparée fin juin. Le Tour passera 3 jours dans la Botte en partant de Toscane et de Florence, direction l’Adriatique et Rimini.

    La première étape promet 3 800 m de dénivelé positif : « Elle aura le plus fort dénivelé d’un premier jour de Tour. Ce sera un Tour très haut dès le début et très haut jusqu’à la fin », remarque Christian Prudhomme. La deuxième étape partira de Cesenatico où repose Marco Pantani, le vainqueur du Tour 1998 décédé en 2004. Cap ensuite sur le Piémont via l’Émilie-Romagne pour une arrivée à Turin.

    Retour en France le 2 juillet par les Alpes

    Le Tour repassera la frontière le 2 juillet pour un premier passage dans les Alpes, avant d’y revenir à la fin, avec une arrivée à Valloire dans le massif de la Maurienne. « C’est la première que le Tour passera deux fois par les Alpes » sourit Prudhomme. Cette étape risque bien de faire de premiers gros dégâts avec le passage du col du Galibier, un incontournable. Avec une chevauchée plus roulante le lendemain, le peloton mettra le cap sur le Bugey et les vignobles de la Côte-d’Or.

    Colombey-les-Deux-Églises, 80 ans après la Libération

    Dijon et sa région seront un point d’ancrage pour toute la fin de la première semaine. Les grands crus de Bourgogne seront à l’honneur avec une arrivée de la 7e étape à Gevrey-Chambertin avant un baisser de drapeau le lendemain dans la cité médiévale de Semur-en-Auxois. En 2008, Nicolas Vogondy y avait remporté un titre de champion de France. Le Tour passera tout près du site supposé du siège d’Alésia. À Troyes, le peloton fera son incursion la plus au nord après un crochet par Colombey-les-Deux-Eglises, fief du Général de Gaulle. 80 ans après la Libération, le Tour n’oublie pas l’histoire de France.

    Le Massif central avant les Pyrénées

    Après une première journée de repos à Orléans le 8 juillet, cap sur Saint-Amand-Montrond, la ville natale de Julian Alaphilippe, puis le Massif central. L’Auvergne sera à l’honneur avec un séjour dans le Cantal avant l’inévitable crochet à Pau. La première étape pyrénéenne arrivera à Saint-Lary-Soulan là où en 1974, Raymond Poulidor avait remporté sa dernière étape. 50 ans plus tard, la course lui rendra un nouvel hommage avant un terrible enchaînement le lendemain avec les cols de Peyresourde, Mente ou du Portet-d’Aspet entre Loudenvielle et le Plateau de Beille.

    Pour finir sur le bord de la Méditerranée

    Du repos à Narbonne pour attaquer la dernière semaine qui passera par Nîmes, les Alpes du sud, Saint-Paul-Trois-Châteaux, Super Dévoluy avant un parcours accidenté entre Embrun et Isola 2000 et trois cols au-delà de 2000 dont celui de la Bonnette (2802 m) « Quand on a décidé d’arriver à Nice, le col de la Bonnette était une évidence. C’est un col loin de tout où nous n’étions plus allés depuis 2008 » reprend Prudhomme.

    Si la décision n’est pas faite, les deux dernières étapes s’en chargeront. L’avant-dernière entre Nice et le Col de la Couillole cassera les pattes fatiguées. Comme ce Tour ne peut décidément pas se terminer comme un autre, c’est un contre-la-montre individuel qui le fermera entre Monaco et la Promenade des Anglais… C’est la première fois depuis 1989 et la victoire de Greg LeMond pour 8 secondes devant Laurent Fignon que le Tour se termine par un chrono. On dit banco pour le même final.