Équipe de France : Olise, Koné, bilan de l’Euro… ce qu’il faut retenir de la conférence de Didier Deschamps

Le sélectionneur des Bleus a annoncé sa première liste post-Euro ce jeudi après-midi au siège de la Fédération française de football. Il a ensuite expliqué ses choix en conférence de presse.

Didier Deschamps a apporté quelques retouches à son groupe après un Euro qui s'est arrêté en demi-finale. Icon sport/Baptiste Fernandez
Didier Deschamps a apporté quelques retouches à son groupe après un Euro qui s'est arrêté en demi-finale. Icon sport/Baptiste Fernandez

    Un peu moins de deux mois après sa dernière apparition publique avec les Bleus, Didier Deschamps a effectué sa rentrée ce jeudi après-midi au siège de la Fédération française de football. Le sélectionneur de l’équipe de France a annoncé sa liste de 23 joueurs pour les deux matchs de Ligue des nations contre l’Italie, le 6 septembre au Parc des Princes, et la Belgique, le 9 septembre à Lyon.

    Il a ensuite détaillé certains choix forts : la première convocation de Michael Olise et Manu Koné, les absences d’Adrien Rabiot, de Kingsley Coman et de Benjamin Pavard. Il a également fait le bilan d’un Euro qui s’est arrêté en demi-finale et a reconnu les problèmes offensifs de sa formation pendant la compétition.

    La première de Michael Olise

    « Il a fait de très belles choses avec la sélection olympique et il en avait fait déjà avant. Il change de catégorie avec son transfert au Bayern. C’est un élément important pour Thierry Henry et il aurait pu être avec nous à l’Euro. C’est logique qu’il vienne avec nous. Il est très attaché à l’équipe de France. C’est quelqu’un qui a un bagage élargi. Il aura des étapes à franchir mais potentiellement, il a beaucoup de qualités. Il est capable de jouer à plusieurs postes, même s’il a certaines préférences. »

    Manu Koné, nouveau venu au milieu

    « On le suit depuis un bon moment, avant qu’il soit avec Titi (Henry). On était attentif à ce qu’il faisait avec son club. Il a la capacité, le volume, l’agressivité, l’utilisation du ballon, ça fait partie des joueurs qui vont peut-être changer de club, d’ici vendredi. À chaque fois, à partir du moment où des joueurs sont appelés, à eux de faire le maximum pour être performants, la concurrence est importante à tous les postes. »



    Les absences de Pavard, Coman et Rabiot

    « Pour Pavard, il n’y a rien de définitif, de radical, car je serais amené à pouvoir changer, oxygéner le groupe. Tout dépendra des uns et des autres, même s’il a un rendement avec l’Inter Milan. Il y a de la concurrence aussi, mais c’est le moment de voir des joueurs par rapport à l’objectif numéro 1 qui est la qualification à la Coupe du monde. Adrien, lui, n’a pas de club. Il a encore du temps pour trouver un club, le plus tôt sera le mieux. Il peut s’engager à tout moment. J’ai échangé avec lui, il aura un choix à faire. Il n’a pas joué depuis le 9 juillet, pas de match, donc j’espère que d’ici le prochain rassemblement il aura un point de chute. C’est ponctuel, je n’ai pas de position radicale, on se retrouve avec des absences au milieu, ça peut arriver. Ça va permettre de brasser, de voir des joueurs. Cette Ligue des nations doit nous servir avant de se projeter. »

    Un groupe « oxygéné »

    « C’est un nouvel objectif. J’ai toujours cherché à anticiper, j’ai toujours agi comme ça. On part sur un nouveau cycle. Je n’ai pas de position ferme, certains prendront le bon train et si c’est le cas, ça sera au détriment de d’autres. Nous sommes en éveils afin de garder un œil sur un nombre de joueurs relativement importants qui puisse nous rejoindre. »

    Son bilan de l’Euro

    Didier Deschamps lors de l'Euro.
    Didier Deschamps lors de l'Euro. SUSA/Icon Sport

    « C’est important et je le fais toujours après une compétition. Il y a besoin de récupérer, d’avoir une analyse lucide. On a toujours tendance à parler de ce qui n’a pas été. On ne va pas dire qu’on se contente d’une demi-finale. Il y a eu des problématiques à régler avec des joueurs blessés. On peut toujours mieux faire, mais ce problème d’inefficacité devant nous a limité devant. On a réussi à être dangereux mais on aurait pu l’être beaucoup plus. Il n’y a pas eu le même répondant offensif que défensif. Malgré ces difficultés, 20 équipes sont rentrées avant nous. Avec ce déficit offensif, c’était très difficile pour ne pas dire impossible d’espérer plus. »

    Le jeu de l’équipe de France

    « Il y a toujours eu des débats sur différents sujets. Ça fait partie du métier, ce n’est pas ça qui est important. Au-delà de la performance d’être en demi-finale, je ne suis pas aveugle, je sais bien qu’on était capables de faire plus. Est-ce qu’on en avait les moyens ? Je n’en suis pas certain. Je sais ce qui se passe en interne, il peut y avoir des recadrages, des joueurs déçus. Mais sur le plan humain, cet Euro a été une belle aventure. »



    L’émergence de Bradley Barcola

    « Il a été titulaire en équipe de France durant l’Euro. Il a cette capacité et ce potentiel. Il aura des étapes à franchir mais quand je le prends à l’Euro, je sais ce qu’il pouvait nous apporter. Il va avoir de la continuité, à lui de tout faire pour aller dans ce sens. Il est capable d’être décisif, de marquer ou de faire marquer. À lui de maintenir ces qualités et à les développer. »