Après la mise à pied de Laurent Blanc par l’Olympique lyonnais, chronique d’un échec inévitable

Évincé de l’OL dix mois seulement après son arrivée au poste d’entraîneur, le champion du monde 1998 n’a pas réussi à redresser un club qu’il n’imaginait pas autant en perdition.

Laurent Blanc n'est plus l'entraîneur de l'OL, mis à pied dix mois après sa prise de poste et quelques mois après le départ de Jean-Michel Aulas de la présidence. Icon Sport/Johnny Fidelin
Laurent Blanc n'est plus l'entraîneur de l'OL, mis à pied dix mois après sa prise de poste et quelques mois après le départ de Jean-Michel Aulas de la présidence. Icon Sport/Johnny Fidelin

    Laurent Blanc à l’Olympique Lyonnais, c’est une association qui aurait sûrement pu fonctionner… à la fin des années 2000. Un entraîneur à l’ancienne avec un président à l’ancienne à la tête d’un effectif ultra-dominant. Seulement, au lieu d’oser être le premier à offrir un banc au champion du monde 1998, Jean-Michel Aulas avait préféré miser sur Alain Perrin en 2007. Il ne l’avait depuis jamais oublié et, sans les doutes prononcés de Juninho, il l’aurait nommé à la tête de l’OL en octobre 2019.

    Finalement arrivé dans le Rhône trois ans plus tard, en octobre dernier après l’éviction de Peter Bosz, Laurent Blanc sera resté moins d’un an sur le banc lyonnais. Mis à pied ce lundi 11 septembre, il avait rapidement halluciné sur l’étendue du problème en s’installant à l’OL. « On s’attendait à trouver un grand club, pas à un tel chantier », soufflait ainsi un membre du staff à un proche de l’OL. L’entraîneur a ainsi vite déploré le manque d’autorité du club auprès des joueurs et, surtout, l’atmosphère délétère autour de l’équipe.