Trophées UNFP : le Brestois Éric Roy élu meilleur entraîneur de Ligue 1

L’entraîneur de Brest Éric Roy a été désigné par ses collègues meilleur entraîneur de Ligue 1 lundi. De quoi récompenser la meilleure saison de l’histoire du club breton, actuel 4e de Ligue 1 qui peut encore rêver de Ligue des champions.

Avant Brest, Éric Roy n'avait connu qu'une seule expérience d'entraîneur numéro un, il y a... douze ans. Icon Sport
Avant Brest, Éric Roy n'avait connu qu'une seule expérience d'entraîneur numéro un, il y a... douze ans. Icon Sport

    Qui aurait pu le prévoir en août dernier ? Auteur d’une saison extraordinaire à la tête du Stade Brestois, Éric Roy vient d’être désigné par ses pairs meilleur entraîneur de Ligue 1 pour la saison 2023-2024, lundi lors des trophées UNFP. Cette distinction récompense la quatrième place actuelle des Bretons, d’ores et déjà qualifiés pour la première fois de leur histoire pour la Coupe d’Europe et bien placés pour découvrir la Ligue des champions la saison prochaine.

    Roy (56 ans) termine ainsi en tête devant d’autres entraîneurs de calibre européen, comme Luis Enrique (PSG) ou Paulo Fonseca (Lille). Franck Haise (Lens), lauréat l’an passé, et Luka Elsner (Le Havre) font également partie du top 5. « Des coachs étrangers très bons, mais on a tendance à oublier qu’on a de bons coachs français aussi », a d’ailleurs tenu à souligner Didier Deschamps, qui a remis le trophée à Éric Roy.

    « Une grande surprise et une fierté »

    Nommé en janvier 2023 à la tête du Stade Brestois, alors en mauvaise posture, il est parvenu à maintenir son équipe avant de titiller les sommets de la Ligue 1 cette année. « Quel plaisir ! On peut dire que j’ai eu un parcours atypique, différent. Se retrouver là, c’est déjà une grande surprise et une fierté. Ça récompense un club, le travail d’un staff », a-t-il glissé lors de son discours. Avant d’avoir une pensée pour les autres coachs, notamment ceux qui luttent pour maintenir leur club : « On était dans cette même position la saison dernière. »

    Une revanche, aussi, au regard de son parcours peu commun : lorsqu’il a été nommé, Roy restait sur douze ans sans entraîner depuis son dernier (et seul) poste de numéro 1, à Nice de mars 2010 à novembre 2011. Il a exercé par la suite diverses fonctions de directeur sportif ou manager à Nice, Lens ou Watford (Angleterre), avant de revenir dans le circuit des entraîneurs par la grande porte, au point d’être couronné par ses pairs. « On ne sort pas indemne de ce flot d’amour », a d’ailleurs précisé le coach brestois.