Hippisme : le profil type du gagnant du Jockey-Club

Le célèbre Groupe I se dispute ce dimanche à Chantilly.

Chantilly, le 5 juin 2016. ALMANZOR avec la couverture du gagnant.
Chantilly, le 5 juin 2016. ALMANZOR avec la couverture du gagnant. Scoopdyga

    Plus qu'un simple groupe i, le Prix du Jockey-Club (4e) est un véritable objectif pour les futurs étalons. Mais quel est le profil type d'un vainqueur du « Jockey-Club » ? Éléments de réponse.

    La France leader. Deuxième course française la plus dotée après le Prix de l'Arc de Triomphe, le « Jockey-Club » sourit aux entraîneurs français lors des douze dernières années. Parmi les dix victoires tricolores, trois ont été remportées par André Fabre et deux par Jean-Claude Rouget. Des entraîneurs bien représentés cette année avec quatre des douze partants.

    D'où viennent les gagnants ? Depuis le changement de distance en 2005 (la course fut raccourcie, passant de 2 400 à 2 100 mètres), il est fréquent de voir au départ et parmi les favoris des pur-sang ayant participé à la Poule d'Essai des Poulains disputée sur le mile (BRAMETOT, ORDEROFTHEGARTER et RIVET cette année). Les chiffres parlent d'eux-même. Ce Groupe I est la préparatoire qui a amené le plus grand nombre de vainqueurs du Prix du Jockey-Club. On peut citer LE HAVRE, LOPE DE VEGA, INTELLO ou NEW BAY. En revanche, les préparatoires disputées sur des distances intermédiaires sont moins usitées. Les chevaux peuvent donc arriver sur ce classique sans jamais avoir couru sur 2 100 mètres. Dix lauréats sur douze découvraient cette distance le jour J.

    Un succès peut en appeler un autre. La forme est évidemment un gage de réussite. Sept des douze derniers vainqueurs restaient sur une victoire. Quatre poulains sont dans cette situation cette année. Il s'agit de BRAMETOT, BE MY SHERIFF, SOLEIL MARIN et RECOLETOS.

    La troisième est la bonne. Le constat est sans appel. Dans 75% des cas, le Prix du Jockey-Club est la troisième course de l'année pour les différents vainqueurs. Un signe pour BRAMETOT, TAJ MAHAL, BAY OF POETS, RIVET, PLUMATIC et SOLEIL MARIN, qui n'ont couru que deux fois en 2017 ?

    Petit, mais costaud. Deux tiers des éléments ayant inscrit leur nom au palmarès de ce Goupe I étaient titulaires d'un petit numéro de corde. Chaud devant. Même constat pour la tactique de course, il est préférable de se tenir à proximité du groupe de tête, surtout sur un bon terrain qui est souvent de la partie.

    La chance du débutant. Du côté des jockeys, le plus titré lors de ces douze dernières années est Lanfranco Dettori avec deux succès. Mais le pourcentage de réussite d'un pilote au départ de cette épreuve n'est pas prépondérant car on constate que, pour plus de la moitié d'entre eux, il s'agissait d'une première victoire dans ce Derby Français. Ils partent donc tous sur un pied d'égalité.

    BRAMETOT, le successeur d'ALMANZOR. Si l'on prend en compte ces éléments, BRAMETOT pointe à la première place, suivent SOLEIL MARIN, RIVET et WALDGEIST. Maintenant, tous à vos paris et que le meilleur gagne…