L’appli Eqwin lancée officiellement vendredi : « On a repris les codes des jeunes générations »

L’application sera disponible auprès du grand public et permettra aux amoureux des courses hippiques d’échanger leurs meilleurs chevaux, quelle que soit la discipline.

Nina Caput (au centre), entourée de ses associées Anaïs Izaac (à droite) et Charley Lauffer, prêtes pour le lancement d'Eqwin. (Eqwin)
Nina Caput (au centre), entourée de ses associées Anaïs Izaac (à droite) et Charley Lauffer, prêtes pour le lancement d'Eqwin. (Eqwin)

    Le nom d’Eqwin agite la sphère hippique depuis plusieurs mois. Cette application, lancée officiellement ce vendredi, permettra à ses utilisateurs de se mettre dans la peau d’un propriétaire, en achetant des représentations virtuelles, appelées memorabilia, de véritables chevaux dont la valeur sportive évoluera en fonction des résultats réels en course. « C’est beaucoup d’excitation, confie Nina Caput, porte-parole et cofondatrice de la start-up. Nous arrivons à la fin de la phase de test. Il y a eu 3 500 bêtatesteurs et plus de 12 500 personnes se sont inscrites sur liste d’attente. »

    Derrière ce projet arrivé à aboutissement se cachent trois femmes. Nina Caput, Anaïs Izaac et Charley Lauffer. « On s’est inspirées d’univers qui existent dans d’autres sports tel que Mon Petit Gazon, avoue la première nommée. On a repris les codes des jeunes générations pour les adapter au monde des courses. »

    Pour s’inscrire sur le programme, il suffira donc de télécharger l’application, valider son identité, puis créer son écurie, avec un nom et des couleurs de casaque, comme dans la réalité. « Ensuite, les utilisateurs pourront commencer les transactions, confirme la jeune femme de 28 ans. Il leur faudra approvisionner leur solde. Alors, il leur sera possible d’effectuer des offres d’achats ou de vendre. Le nombre d’unités sur un même compétiteur pourra varier selon la demande. » La démarche semble aussi simple que sur un site marchand et les paiements sont gérés et sécurisés via MangoPay, utilisé également sur Vinted.

    Visuel de l'application
    Visuel de l'application

    Sur ce sujet commercial, la start-up se montre très claire. « Ce n’est pas une plateforme d’investissement », avertit notre interlocutrice, expérimentée dans le digital et la tech. Interdite aux moins de 18 ans, l’application s’est assurée du cadre légal auprès des autorités compétentes. « Nous avons des partenariats avec les sociétés mères, France Galop et Le Trot, martèle l’ancienne cavalière professionnelle qui a travaillé aux côtés de Philippe Rozier. Notre démarche se veut aussi participative envers la filière, puisqu’une partie du chiffre d’affaires lui est reversée. »

    L’engouement autour de la plateforme est palpable auprès de nombreux professionnels, dont certains ont même le statut d’ambassadeurs. « Des évolutions sont évidemment à prévoir, glisse Nina Caput, tout en insistant sur l’aspect social du projet. Pour ceux qui connaissent la filière, c’est un complément d’expérience entre le pari et le fait d’être propriétaire. Les néophytes, eux, vivront de nouvelles émotions grâce à cette porte d’entrée sur les courses. »