Rugby : le Biarritz Olympique est à vendre pour un euro symbolique !
Comme révélé par le quotidien Sud Ouest, le club basque cherche un repreneur. Le propriétaire, Louis-Vincent Gave, et le président, Jean-Baptiste Aldigé, souhaitent se désengager au plus vite.
Plus que jamais, l’avenir du Biarritz Olympique est compromis. Ce mercredi, le journal Sud-Ouest a révélé que le propriétaire du club, Louis-Vincent Gave, et son président, Jean-Baptiste Aldigé, souhaitaient se séparer du club au plus vite. Avant la fin de la saison si possible. Le BO serait même à vendre pour un euro symbolique.
L’équipe, pensionnaire de Pro D2 depuis 2022, risque la liquidation à l’issue de l’exercice actuel si aucun repreneur n’est trouvé. Contactée par Sud-Ouest, la mairie de Biarritz a pourtant évité le sujet : « La question importante n’est pas de savoir si la direction du club va partir ou rester mais que les gens qui aiment le rugby reviennent au stade supporter leur équipe qui en a besoin », s’est exprimée Maider Arosteguy, la maire de la ville.
Un déménagement raté à Saint-Sébastien
Derrière la décision des dirigeants biarrots de quitter le club se cache l’échec du changement de stade, en janvier dernier. Le BO se disait prêt à investir 15 millions d’euros pour rénover le Miniestadio d’Anoeta de Saint-Sébastien et y jouer ses matchs à domicile. Mais la mairie de la cité basque a jugé que le projet de Jean-Baptiste Aldigé manquait de sérieux.
Or, le président biarrot souhaite faire du stade le moteur du modèle économique de son club. Et il estime que le parc des sports d’Aguilera de Biarritz, où le club évolue actuellement, ne le permet pas. Selon les dirigeants du BO, la concurrence de l’Aviron Bayonnais, à 5 km de là, est trop forte. Ils ne souhaitent donc plus participer aux rénovations du stade d’Aguilera.
Le Biarritz Olympique se trouve actuellement dans une situation critique. Ce mardi, Jean-Baptiste Aldigé était déjà dans l’actualité. Le président biarrot a été accusé par un octogénaire de l’avoir agressé, comme l’a révélé Sud-Ouest. Un acte qu’il dément : « Cela ressemble à une action pour me nuire à moi et à ma réputation à travers une instrumentalisation de la presse locale. »
Du côté sportif, la situation est également catastrophique : le BO se rapproche chaque weekend de la relégation. Avant-dernière de Pro D2, l’équipe entraînée par Simon Mannix compte seulement 7 victoires en 21 matchs.
