Top 14 : largement en tête, le Racing ne ramène que le nul de Castres (26-26)

Balayés la semaine précédente par le Stade Français sur leur pelouse de Paris La Défense Arena (10-48), les Ciel et Blanc se sont un peu rassurés en tenant Castres en échec (26-26) ce samedi après-midi, sans convaincre cependant.

Teddy Iribaren et le Racing n'ont pu faire mieux que match nul à Castres. Icon Sports/Laurent Frezouls
Teddy Iribaren et le Racing n'ont pu faire mieux que match nul à Castres. Icon Sports/Laurent Frezouls

    Pas de gifle cette fois, ou de colère. Juste une impression de frustration tempérée par un sentiment de soulagement. Le match nul décroché par le Racing 92 à Castres (26-26), ce samedi après-midi, a eu le mérite de rassurer le groupe francilien sur son état d’esprit, pas franchement sur le fond de jeu.

    Il fallait arrêter l’hémorragie, le plus vite possible et ce voyage dans le Tarn a pris des allures d’opération commando pour des Ciel et Blanc sérieusement secoués ces trois dernières semaines. Les déroutes contre le Leinster (10-42), en Coupe d’Europe au Havre, puis à Paris La Défense Arena en Top 14 face au Stade Français (10-48) ne pouvaient pas rester sans réponse. Le manager Laurent Travers, qui avait laissé sur le banc Gaël Fickou, Finn Russell et Cameron Woki, histoire de bien souligner que personne n’est irremplaçable, a, au moins, apprécié la réaction de sa troupe.

    Une révolte d’abord timide. Manquant de précision, les Franciliens ont plié sur une percée de l’ailier Filipo Nakosi, plein champ, à la sortie d’un regroupement (18e, 10-6), mais ils sont restés au contact et ont su profiter des approximation d’une équipe castraise très loin de son niveau de finaliste de la saison dernière. Juste avant le repos, Maxime Baudonne, le troisième-ligne centre s’est trouvé à la conclusion d’un magnifique mouvement de cinquante mètres initié par l’arrière Max Spring, relayé ensuite par son ouvreur Antoine Gibert, l’ailier Juan Imhoff et le centre Francis Saili, sur un mauvais dégagement de l’ouvreur castrais Benjamin Urdapilleta (40e, 13-16).

    Les Ciel et Blanc sont revenus des vestiaires gonflés à bloc. On les pensait alors partis pour une démonstration. L’essai du pilier Guram Gogichashvili (46e), suivi d’une pénalité d’Antoine Gibert (50e) reléguant les Tarnais à treize points (13-26). Mais Henry Chavancy et ses coéquipiers ne semblent jamais maîtres de leur destin cette saison. Le soufflé est retombé. Ils ont commis trop de fautes, relançant les Tarnais, avant d’encaisser l’essai de l’égalisation par le demi de mêlée castrais Gauthier Doubrère, s’échappant sur le petit côté, sans la moindre opposition (62e, 26-26).

    Les Franciliens empochent deux points, pour les optimistes, ou en laissent deux en route, pour les pessimistes. Ils pointent à la quatrième place du classement et ils ont prouvé qu’ils savaient combattre. Pour le reste...