Top 14 : Paris dans les cordes après sa défaite face à Toulon

Après une défaite sur le fil face au RCT dimanche, le Stade Français pointe toujours à l'avant-dernière place du Top 14.

Stade Jean-Bouin (Paris), dimanche. Battus par Toulon à deux minutes de la fin, Sergio Parisse et ses coéquipiers devront impérativement se reprendre contre Pau.
Stade Jean-Bouin (Paris), dimanche. Battus par Toulon à deux minutes de la fin, Sergio Parisse et ses coéquipiers devront impérativement se reprendre contre Pau. LP/JEAN-BAPTISTE QUENTIN

    «Je n'ai pas envie d'en parler parce que c'est un scandale. Ça me rend dingue.» Visage fermé, Julien Dupuy, l'entraîneur des arrières parisiens, n'a finalement pas besoin d'en dire beaucoup plus pour faire comprendre son sentiment face à l'arbitrage de M. Dufort. Paris a perdu sur le fil la rencontre qu'il ne fallait pas perdre.

    Après Lyon (16-25), c'est donc Toulon qui est venu l'emporter dans un stade Jean-Bouin rempli et pourtant prêt à s'enflammer. Mais l'essai d'Isa, à deux minutes de la fin, est venu doucher l'enthousiasme des 14 000 spectateurs qui pensaient voir leur équipe s'imposer grâce au drop de Steyn (69 e ). «Je suis déçu pour les joueurs, ajoute Dupuy. Je pense qu'on ne méritait pas de perdre. Il y a des décisions qui sont incroyables sur ce match (NDLR : il fait référence à un essai de pénalité non accordé, un en-avant imaginaire à l'origine du dernier essai toulonnais). Mais on n'a pas le droit d'en parler sinon on est suspendus...»

    Un calendrier compliqué

    Ce lundi matin, le Stade Français reste donc scotché à l'avant-dernière place du Top 14. «On accuse le coup, souffle Rémi Bonfils, le talonneur, qui a remplacé au pied levé Panis, touché durant l'échauffement. Il y a de l'abattement. C'est hyper frustrant.» Y a-t-il urgence désormais ? «Il y avait déjà de l'urgence avant ce match», reprend le titi parisien. Le mot maintien peut-il être avancé ? «Non, là, le mot, c'est Pau», rétorque-t-il en référence au prochain déplacement.

    Le calendrier du Stade Français n'a rien de rassurant : après la venue de Montpellier, des voyages à Clermont et Brive se profilent... «On va baisser la tête, on va encaisser parce que ça va parler, et c'est normal, remarque Dupuy. Mais je suis sûr que si on garde cet état d'esprit-là, on aura des jours meilleurs.»

    Fabien Galthié, évidemment comblé par le bonus offensif récupéré, affiche, lui, un large sourire. «Je ne m'inquiète pas pour eux», glisse le coach toulonnais au sujet de son ancien club.

    STADE FRANÇAIS 15 - RC TOULON 19