Affaire Auradou-Jegou : « On peut dire qu’on va gagner », l’avocat des deux rugbymen confiant pour ses clients

Dans un entretien accordé à France Info, Antoine Vey, l’avocat des deux joueurs, a défendu ses clients. Tout en décrédibilisant la parole de la plaignante.

Hugo Auradou (en vert) et Oscar Jegou ont quitté l'Argentine dans la nuit afin de retrouver la France. REUTERS/Tomas Cuesta
Hugo Auradou (en vert) et Oscar Jegou ont quitté l'Argentine dans la nuit afin de retrouver la France. REUTERS/Tomas Cuesta

    L’avocat d’Oscar Jegou et Hugo Auradou a accordé un entretien tendu à France Info ce mercredi matin. Alors que les deux joueurs viennent de quitter l’Argentine pour revenir en France, Me Antoine Vey les a vertement défendus et regrette « la bataille médiatique » en cours. Confiant, il affirme : « On peut dire qu’on va gagner le dossier ».

    « Ils ont envie de retrouver leur famille, leur club, la compétition sportive, a déclaré l’avocat. (…) Ils restent inculpés parce qu’il faut du temps pour que les décisions soient prises. Mais aujourd’hui on a plus aucun doute sur le fait que la parole de celle qui les a accusés n’est plus de nature à conduire à une culpabilité. Une nouvelle bataille commence, celle médiatique. Malheureusement, elle ne répond pas aux mêmes règles que celle judiciaire. »

    Antoine Vey s’est par ailleurs agacé de la teneur de l’entretien après la diffusion des paroles tenues par la plaignante auprès de la presse. « Non, ce n’est pas parole contre parole, a clamé l’avocat des joueurs. Vous (il s’adresse au journaliste) avez inventé un système dans lequel les procès se déroulent par interpositions de phrases. Les hashtags ce n’est pas la justice, ce n’est pas la loi, ce n’est pas l’équilibre. »

    L’avocat a finalement évoqué la suite pour Oscar Jegou et Hugo Auradou, alors qu’ils vont prochainement atterrir en France. « Aujourd’hui, ils ont une vie. Ils vont rentrer dans leur pays et ils vont devoir continuer à jouer au rugby. Ces deux joueurs sont innocents. Ils n’ont été condamnés par aucune justice. Heureusement qu’ils vont pouvoir reprendre leur travail ! Et ils sont soutenus par leurs équipes. »