«C’est un exemple au-delà du sport» : pourquoi l’Espagne est folle de Rafael Nadal

En plus des supporters présents dans les gradins de la Porte d’Auteuil, le Majorquin peut compter sur toute une nation pour remporter son 14e Roland-Garros, dimanche 5 juin. Au pays, il fait l’unanimité.

Les drapeaux espagnols ne sont jamais loin dans les gradins lorsque Rafael Nadal joue à Roland-Garros : ses compatriotes lui vouent une admiration sans borne. Icon sport/Schreyer
Les drapeaux espagnols ne sont jamais loin dans les gradins lorsque Rafael Nadal joue à Roland-Garros : ses compatriotes lui vouent une admiration sans borne. Icon sport/Schreyer

    Il y a comme un consensus autour de Rafael Nadal en Espagne. Difficile, voire impossible, ici, de trouver des voix dissonantes qui le critiquent. Bien téméraire celui qui pourrait émettre un avis négatif, ou penser qu’il y a meilleur ailleurs. « Lui, c’est le plus grand ! s’exclame Jorge, propriétaire d’une librairie dans le centre de Madrid. Il y a une longue histoire entre le tennis et l’Espagne. C’est ancré dans notre quotidien et lui en est le meilleur représentant. »

    Le natif de Manacor, aux Baléares, jouit de ce côté-ci des Pyrénées d’une aura qui ferait penser à celle de Zinédine Zidane en France : un intouchable, sur les sommets de l’Olympe du sport espagnol. Pour preuve, à chaque fois que le site Internet de Marca, premier quotidien d’Espagne, fait un sondage pour connaître le sportif préféré du pays de Cervantes, il arrive en tête, à peine chatouillé par le basketteur Pau Gasol et le cycliste Miguel Indurain.