Roland-Garros : « Être mère apporte quelque chose en plus », le supplément d’âme d’Elina Svitolina

De retour sur le circuit depuis à peine deux mois après avoir donné naissance à sa fille Skaï, l’Ukrainienne affronte, ce mardi, la Biélorusse Sabalenka en quart de finale. Une source d’inspiration pour toutes les sportives qui voudraient devenir mamans.

Elina Svitolina reste en effet sur une épatante série de neuf victoires d’affilée entre son titre à Strasbourg et son début de quinzaine à Paris. Icon Sport/Tnani Badreddine
Elina Svitolina reste en effet sur une épatante série de neuf victoires d’affilée entre son titre à Strasbourg et son début de quinzaine à Paris. Icon Sport/Tnani Badreddine

    Elina Svitolina a décidé de faire durer sa première fête des mères. L’épouse de Gaël Monfils et maman de la petite Skaï (bientôt huit mois), opposée ce mardi 6 juin à la Biélorusse Sabalenka (n° 2) en quarts de finale, reste en effet sur une épatante série de neuf victoires d’affilée entre son titre à Strasbourg et son début de quinzaine à Paris. L’Ukrainienne, 28 ans, ex-n°3 mondiale et actuelle matricule 192, est même assurée de remonter au minimum à la 73e place en quittant la capitale. Tout ça après deux mois à peine de compétition post-maternité !

    « C’est formidable, car elle a dû encaisser beaucoup de travail. Elle a pu reprendre deux mois après son accouchement de manière assez intensive mais cela demande de gros efforts, explique le docteur Carole Maitre, gynécologue à l’INSEP. Il y a quand même une transformation morphologique, physiologique. Même si on peut garder certains exercices pendant la grossesse, il faut arriver à retrouver sa force musculaire et sa rapidité d’action. »