« Elle joue incroyablement bien ici » : Iga Swiatek, puissance 4 à Roland-Garros

La Polonaise, vainqueure de son quatrième Roland-Garros en cinq ans ce samedi en finale face à Jasmine Paolini, est satisfaite d’avoir su gérer « une immense pression » Porte d’Auteuil.

Iga Swiatek a remporté ce samedi son quatrième titre à Roland-Garros en cinq ans (après 2020, 2022 et 2023), en dominant aisément Jasmine Paolini (à gauche). LP/Olivier Lejeune
Iga Swiatek a remporté ce samedi son quatrième titre à Roland-Garros en cinq ans (après 2020, 2022 et 2023), en dominant aisément Jasmine Paolini (à gauche). LP/Olivier Lejeune

    Trois heures après son sacre, Iga Swiatek affichait toujours le même grand sourire. La Polonaise, titrée pour la quatrième fois à Roland-Garros, s’est présentée encore sur son nuage en conférence de presse, satisfaite du déroulé des événements. « C’était un très bon match. Le début n’était pas parfait. Le niveau était très élevé. Ce n’était pas aussi facile que le score n’a laissé paraître », a estimé la numéro 1 mondiale.

    La désormais triple tenante du titre Porte d’Auteuil a surtout tenu à évoquer la « très grande pression » à laquelle elle a dû faire face pendant toute la compétition. « Quand je parle de pression, c’est moi qui me mets de la pression à cause des autres. Je suis une perfectionniste donc évidemment j’ai la pression pour faire toujours tout bien. Notamment hier et aujourd’hui, avant la finale. Je suis heureuse parce que j’ai bien géré cette pression pendant le tournoi jusqu’à aujourd’hui », s’est félicitée Iga Swiatek.

    « Il y a huit semaines, je me demandais comment j’allais survivre »

    Face à elle, Jasmine Paolini n’a pas que constater les dégâts en finale. « Elle joue incroyablement bien ici. Elle prend la balle tôt. Elle te prend du temps. Elle bouge très bien. Je n’ai jamais joué contre une joueuse qui mettait autant d’intensité. Si tu mets simplement la balle dans le court, c’est un coup gagnant direct. Il faut taper la balle très fort à chaque fois, sinon vous n’avez aucune chance », a déploré l’Italienne de 28 ans, évoquant « l’un des matchs les plus durs » de sa carrière.

    Pourtant, ce sacre et cette finale n’étaient pas à l’ordre du jour encore il y a deux mois pour Iga Swiatek. « Il y a huit semaines, je regardais mon calendrier sur mon téléphone avec l’Allemagne, Madrid, Rome, Paris… Et je me demandais comment j’allais survivre, a-t-elle concédé. Mais j’ai appris à profiter un peu plus en dehors du tennis pour garder de l’énergie sur le court ! »



    La prochaine étape de son périple est encore inconnue, avec les Jeux olympiques en vue. Mais la Polonaise a d’abord les yeux rivés vers la saison sur gazon et Wimbledon. « J’ai d’abord besoin de prendre soin de mon corps. Après, je vais pouvoir m’adapter à la surface. L’année dernière, j’ai très bien réussi à le faire. Le but, c’est de faire encore mieux », a-t-elle prévenu. Avant de revenir sur la terre de ses succès à Paris, pour les Jeux.