Tennis : dérapages verbaux, comportements antisportif... Benoît Paire peut-il faire ce qu’il veut ?

Le Français a encore choqué par ses propos après sa défaite en simple au premier tour du Masters 1000 de Monte-Carlo. Ecornant (beaucoup) son image et (un peu) celle de son sport...

Benoît Paire assis sur une chaise d'arbitre à Monte Carlo dimanche 11 avril. Icon Sport/ABACA/Corinne Dubreuil
Benoît Paire assis sur une chaise d'arbitre à Monte Carlo dimanche 11 avril. Icon Sport/ABACA/Corinne Dubreuil

    Avec le retour de la terre, Benoît Paire continue de creuser… Dimanche, après sa défaite au 1er tour du Masters 1000 de Monte-Carlo, l’Avignonnais a suivi le sillon de la triste et caricaturale provocation tracé depuis plusieurs mois. Malheureux sur le court, déprimé de jouer « dans un cimetière », trouvant la vie « à chier », le n° 35 mondial a déterré une rengaine plutôt inattendue au vu de son attitude exemplaire sur le court quelques minutes auparavant contre l’Australien Thompson (6-4, 6-7, 7-6 en 3h04).

    « Le circuit est pourri, mais j’ai pris 12 000 balles (NDLR : le prize money d’un revers précoce) », a résumé le Tricolore, qui joue aussi de malchance depuis son contrôle positif au Covid-19 à l’US Open l’été dernier. Joli paradoxe. Paire ne supporte plus l’exercice de son métier en période de restrictions sanitaires mais continue d’en tirer des « subsides » grâce… au gel « Covid » du classement sur un an et demi, qui lui a évité une chute vertigineuse dans les profondeurs de l’ATP et lui permet notamment l’accès direct au tableau final des tournois.