Tennis : dérapages verbaux, comportements antisportif... Benoît Paire peut-il faire ce qu’il veut ?
Le Français a encore choqué par ses propos après sa défaite en simple au premier tour du Masters 1000 de Monte-Carlo. Ecornant (beaucoup) son image et (un peu) celle de son sport...
Avec le retour de la terre, Benoît Paire continue de creuser… Dimanche, après sa défaite au 1er tour du Masters 1000 de Monte-Carlo, l’Avignonnais a suivi le sillon de la triste et caricaturale provocation tracé depuis plusieurs mois. Malheureux sur le court, déprimé de jouer « dans un cimetière », trouvant la vie « à chier », le n° 35 mondial a déterré une rengaine plutôt inattendue au vu de son attitude exemplaire sur le court quelques minutes auparavant contre l’Australien Thompson (6-4, 6-7, 7-6 en 3h04).
« Le circuit est pourri, mais j’ai pris 12 000 balles (NDLR : le prize money d’un revers précoce) », a résumé le Tricolore, qui joue aussi de malchance depuis son contrôle positif au Covid-19 à l’US Open l’été dernier. Joli paradoxe. Paire ne supporte plus l’exercice de son métier en période de restrictions sanitaires mais continue d’en tirer des « subsides » grâce… au gel « Covid » du classement sur un an et demi, qui lui a évité une chute vertigineuse dans les profondeurs de l’ATP et lui permet notamment l’accès direct au tableau final des tournois.