Des produits frais et des plats faits maison, à la cantine de Jouy-le-Moutier, c’est la révolution

Exit les grands groupes de la restauration collective à l’école des Vaux Labours (Val-d’Oise). Les repas sont désormais produits par la Fondation Anaïs, qui œuvre pour l’insertion des personnes porteuses de handicap. Nous sommes allés déjeuner avec les élèves, pour la majorité conquis… comme les enseignants !

Jouy-le-Moutier (Val-d'Oise), le 8 mars. L'école des Vaux-Labours est désormais approvisionnée par la cuisine de la Fondation Anaïs, une structure spécialisée dans l'intégration professionnelle des personnes porteuses de handicap. LP/Marie Persidat
Jouy-le-Moutier (Val-d'Oise), le 8 mars. L'école des Vaux-Labours est désormais approvisionnée par la cuisine de la Fondation Anaïs, une structure spécialisée dans l'intégration professionnelle des personnes porteuses de handicap. LP/Marie Persidat

    « La purée, elle est vraiment bonne pour une fois ! » Fabio déguste avec un plaisir visible son écrasé de pommes de terre. Accompagné d’une fine julienne de légumes, on sent des petits morceaux qui fondent dans la bouche. Une texture que cet élève de l’école des Vaux Labours à Jouy-le-Moutier (Val-d’Oise) n’avait pas l’habitude de savourer auparavant à la cantine.

    Depuis le mois de janvier, la mairie de la commune a changé de prestataire pour approvisionner ses huit groupes scolaires. Le renouvellement du marché, avec ses 1 450 repas par jour d’école, aurait pu être une simple formalité. Sauf que la commune a décidé de sortir des sentiers battus, en signant avec une cuisine hors du commun : celle de la fondation Anaïs, une structure qui accompagne les personnes en situation de handicap, et qui est notamment implantée dans la commune.