Maximilien Luce, le « peintre du travail »

Maximilien Luce, le « peintre du travail »

    A mi-chemin entre Paris et Deauville, dominant la vallée de la Seine avec une discrétion qui fait le bonheur de ses habitants, le petit village de Rolleboise (Yvelines) a été la source d'inspiration de plusieurs peintres comme Turner, Corot et Luce. Il y est d'ailleurs enterré, et une rue, celle minuscule et plongeant vers l'église puis la Seine, porte son nom. Maximilien Luce, né en 1858, est un pointilliste, postimpressionniste, considéré comme le « peintre du travail ». Ces tableaux relatent son admiration pour l'effort des hommes. Plus tard, il s'est attardé sur des scènes plus paisibles, telles que l'église de Rolleboise. Narguant les méandres du fleuve-capitale, le petit édifice n'a pas changé, presqu'un siècle après avoir été croqué par l'artiste. Il est bon de s'attarder sur les hauteurs du village pour découvrir un panomara superbe aux parfums de Normandie. En s'éloignant un peu plus des habitations, on aperçoit des jardins qu'on imagine ouvriers dans le passé, des vergers, puis les champs de blé nourrissant l'inspiration de Maximilien Luce. Difficile d'y croire : nous sommes ici à moins d'une heure de Paris.

    Rolleboise est accessible par l'A 13, sortie Rosny-sur-Seine. Prendre la direction de Bonnières-Vernon. Abandonner le bas de Rolleboise, sans grand intérêt, puis grimper par la N 13. Arrivé au sommet de la côte, tourner à gauche, direction la Corniche.