Chevilly-Larue : la sculpture géante « l’Hirondelle » va retrouver un nid, cinq ans après son retrait du toit

Cette œuvre monumentale du sculpteur Henri-Georges Adam va être intégrée à l’espace public après avoir été enlevée du toit d’une tour du quartier de la Croix du Sud en 2018. Vendredi, sa donation du conseil syndical Berlioz-Coli-Daurat à la ville de Chevilly-Larue sera définitivement actée.

Chevilly-Larue (Val-de-Marne), en 2018. « L’Hirondelle », une œuvre du sculpteur Henri-Georges Adam, avait été décrochée par sécurité pour cause de fissures du toit de la tour Coli, dans le quartier la Croix-du-Sud. Jean-Luc Tabuteau/Ville de Chevilly
Chevilly-Larue (Val-de-Marne), en 2018. « L’Hirondelle », une œuvre du sculpteur Henri-Georges Adam, avait été décrochée par sécurité pour cause de fissures du toit de la tour Coli, dans le quartier la Croix-du-Sud. Jean-Luc Tabuteau/Ville de Chevilly

    Après cinq années d’attente, « l’Hirondelle » de Chevilly-Larue va bientôt retrouver un nid. Un peu plus douillet, avec une meilleure exposition. Vendredi 1er septembre, cette œuvre monumentale de près de 5 tonnes du sculpteur Henri-Georges Adam qui avait dû être enlevée de la plus haute tour du quartier Croix-du-Sud en 2018 pour des raisons de sécurité va officiellement devenir la propriété de la ville de Chevilly-Larue. La donation du conseil syndical BCD, pour (Berlioz-Coli-Daurat), va se dérouler dans le bureau du notaire de la ville, Jean-Baptiste Bullet.

    « C’est une œuvre très symbolique pour Chevilly-Larue car elle a été érigée en même temps que la Croix du Sud », relate celui-ci. Elle est la plus grosse copropriété de la ville, tout en étant un « petit village », résume Jean-Baptiste Bullet. L’œuvre s’était d’ailleurs d’abord appelée « la Croix du Sud » avant d’être rebaptisée « l’Hirondelle ». C’est en 1972 que ce mobile d’acier avait été installé sur le toit de la tour Coli, dont les quinze étages en font la résidence la plus haute de la copropriété.