Créteil n’augmente pas les impôts

Ce lundi soir, les élus réunis en conseil municipal ont voté le budget.

 Les élus de Créteil réunis en conseil municipal.
Les élus de Créteil réunis en conseil municipal. LP/Agnès Vives

    Ces dernières années, la ville de Créteil avait fait le choix d'augmenter les impôts. Un hausse de l'ordre d'un point en général, pour permettre à la majorité municipale de gauche de « maintenir les services publics », dans un contexte de baisse de dotations de l'Etat. Mais en 2018, surprise, les impôts n'augmenteront pas.

    Ce lundi soir, les élus réunis en conseil municipal ont voté le budget, à la majorité. Après la lecture du rapport, et avant même que le débat ne s'ouvre, le maire PS Laurent Cathala a insisté : « Les taux restent au même niveau, il n'y a pas d'augmentation de la pression fiscale, je suis certain que vous l'aviez tous compris ». Coupant l'herbe sous le pied de son opposition, qui année après année, déplore le « matraquage fiscal » pour les Cristoliens.

    « Un bon point, concède Bruno Kerisit, élu LR. Vous avez pris conscience des dérives que nous dénoncions ». Lors du débat d'orientations budgétaires le mois dernier, une hausse « maîtrisée » se profilait. Mais c'était avant de connaître les bases de la taxe d'habitation et de la taxe foncière. En hausse de près de 3 %, liée à la revalorisation des valeurs locatives indexée sur l'inflation et à l'élargissement de l'assiette, « signe du dynamisme de la ville ». « Vous auriez pu baisser les impôts comme les maires du Front national pour compenser cette hausse », grince cependant Marie-Agnès Houck, élue frontiste.

    Les deux groupes d'opposition ont aussi dénoncé le recul des dépenses d'investissement, en matière de voirie (1 M€ en moins), d'entretien du patrimoine (2,2 M€ en moins)… « Il n'y a pas de baisse de crédits qui mettent en cause les prestations », répond le maire, avant d'assurer que « c'est un bon budget, solidaire qui prépare l'avenir ».