Elle avait inventé un viol collectif dans le bois de Vincennes pour cacher son adultère : 2000 euros d’amende

L’affaire avait fait du bruit. Mais le viol subi par la présumée victime en mai dernier dans le bois de Vincennes par trois hommes avait en fait été inventé de toutes pièces. La jeune femme a été condamnée à une amende par le tribunal correctionnel de Créteil mercredi matin.

Me Sukeyna Elachguer à la sortie de l'audience ce mercredi avec sa cliente au palais de justice de Créteil (Val-de-Marne), jugée pour des dénonciations mensongères. LP/Sylvain Deleuze
Me Sukeyna Elachguer à la sortie de l'audience ce mercredi avec sa cliente au palais de justice de Créteil (Val-de-Marne), jugée pour des dénonciations mensongères. LP/Sylvain Deleuze

    « J’ai dit qu’il m’était arrivé quelque chose au lieu d’avouer à mon mari que j’étais avec un autre homme. » La jeune femme, âgée de 28 ans, baisse les yeux à la barre du tribunal correctionnel de Créteil, mercredi matin. Jugée pour des dénonciations mensongères à une autorité judiciaire, commises le 10 mai dernier à Vincennes, cette habitante d’Ivry-sur-Seine a été condamnée à 2000 euros d’amende. La procureure de la République avait requis 3 mois de prison avec sursis et 500 euros d’amende.

    Le 10 mai dernier, la jeune femme se réveille à 7 heures du matin dans l’appartement de son amant à Vincennes, après une soirée entre amis. « Quand je me suis relevée, j’ai rallumé mon portable et j’avais plein d’appels de mon mari », détaille cette technicienne en laboratoire, qui panique. Sans réfléchir, elle lui explique avoir été violée par trois hommes dans le bois.